Le vendredi 22 mars 2024, au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM), les représentants des employeurs et de syndicats de travailleurs, après d’âpres discussions et négociations, sont parvenus à un Accord dotant la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) d’une nouvelle grille salariale avec pour principale caractéristique, son arrimage au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
C’était à l’issue de la 2ème session de la Commission mixte paritaire chargée de cette harmonisation de cette grille dont les travaux étaient coordonnés techniquement par une équipe d’experts dépêchée par le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS).
Selon le vœu exprimé par Monsieur Samuel NJANGA KONDO, Président du Syndustricam et conforté par les propos de Monsieur Jean-Bosco KITCHABO, Président du Syndical Départemental des Industries Chimiques du Wouri (SDICW) qui se sont exprimés en ouverture de cette session, il fallait trouver un juste milieu entre deux impératifs :
D’une part, donner un bol d’air aux bas salaires du secteur en application du Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à de 60 000 F par mois et, d’autre part, éviter d’asphyxier définitivement les industries, surtout les PMI dont la survie financière ne tient plus qu’à un fil, face à la hausse vertigineuse des charges que les industries subissent depuis 2014.
C’est en considération de ces enjeux que les membres de la Commission, après quatre heures de négociation, ont pu trouver un accord. Désormais, le plus bas salaire du secteur passera de 39 911 F CFA par mois à 60 000 F CFA par mois, soit une hausse de 50,3% pour la Catégorie I, échelon A.
Après cet accord Employeurs – Travailleurs scellé ce vendredi au siège du Syndustricam, il reste plus que le visa de conformité du Ministère en charge du travail et les bas salaires des industries de transformation pourront bénéficier de ce bol d’air tant attendu dont l’application est considérée comme acquise depuis le 1er janvier 2024.
En rappel, la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) a été entièrement révisée en janvier 2023, révision qui avait déjà consacré, entre autres, une revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5,5% pour les catégories I à VI ; 3,5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les catégories X à XII.
À propos du Syndustricam
Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) est actif depuis 1948, né de la volonté des chefs d’entreprises industrielles de créer un syndicat destiné à les réunir pour favoriser la collaboration et le partage des meilleures pratiques, à les représenter auprès des pouvoirs publics et à entretenir le dialogue avec les syndicats de travailleurs.
Depuis 2014, les industries comme l’ensemble des entreprises au Cameroun, évoluent dans un contexte de crises à répétition, les pics ayant été atteints en 2020 avec la crise sanitaire Covid-19 et en 2022, la guerre en Ukraine. L’impact de ces crises d’origine externe, sur les industries, a été exacerbé par les difficultés de transfert de devises entre autre.
En effet, la nouvelle règlementation de changes de la CEMAC adoptée en décembre 2018 visait à garantir le rapatriement des recettes d’exportation, limiter l’évasion incontrôlée des devises et préserver la stabilité de la monnaie. Cependant, son entrée en vigueur depuis le 1er mars 2019 ne cesse d’être source de heurts, de difficultés et d’incompréhensions.
Malgré l’atténuation et la levée de certaines contraintes effectuées par les banques et par la Banque Centrale, de nombreuses préoccupations subsistent, particulièrement en ce qui concerne les industries. Elles concernent notamment : (i) Le rallongement des délais d’attente de l’exécution des demandes de transfert ; (ii) le renchérissement des commissions de transfert et d’achat des devises et ; (iii) la complexification des procédures.
Les industries sont notamment contraintes d’observer plus de 15 jours en moyenne d’attente pour que leurs demandes de transferts soient exécutées, délai qui grignote les marges que peuvent leur accorder leurs fournisseurs lorsqu’ils ne les exposent simplement pas à des pénalités de retards de paiement.
Plus grave, elles sont astreintes, pour chaque opération de transfert, à accomplir une même série de procédures et à fournir une importante liasse (identique) de documents sans aucun égard pour leurs antécédents pourtant bien connus par les banques. Les différentes démarches effectuées pour lever ces écueils se heurtent à une constance : le rejet de responsabilités entre les Banques et la Banque Centrale, les premières indiquant notamment ne se conformer qu’aux injonctions de la Banque Centrale.
C’est fort de ces constats et au regard de leurs impacts négatifs sur les industries que la Rencontre BEAC – SYNDUSTRICAM est envisagée le Jeudi 28 mars 2024 à Douala.
Objectifs et résultats attendus
La rencontre d’échanges BEAC – SYNDUSTRICAM a vise à construire une démarche partenariale pour apporter des solutions appropriées aux difficultés qui persistent dans les opérations de transfert de devises pour les industries nationales. De manière spécifique, elle servira de cadre pour :
échanger sur les difficultés que rencontrent encore les industries dans le transfert de devises ;
s’approprier les réformes et dispositifs mis en place par la BEAC pour y apporter une solution ;
explorer les actions à mettre en œuvre pour une meilleure prise en compte des spécificités des industries nationales dans la mise en œuvre de la règlementation de changes ;
La rencontre d’échanges BEAC – SYNDUSTRICAM devra ainsi poser les bases d’une collaboration plus étroite entre la BEAC et les industries à travers leur Syndicat, le Syndustricam. Vous souhaitez y participer en tant qu’industriel ou personne intéressée, réservez vos places gratuitement aux 233 42 30 58 / 675 09 67 51 / 657 89 93 37 ou par mail contact@syndustricam.org.
Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) informe les industries et l’ensemble des acteurs économiques que la Commission Mixte chargée de l’harmonisation de la grille salariale de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 60 000 F CFA tiendra une session de travail ce Vendredi 22 mars à partir de 11 heuresau siège du Syndustricam à Douala (Akwa).
Mise en place par Arrêté du 03 juillet 2023 du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS), cette Commission est placée sous l’autorité directe du MINTSS et présidée par Madame SANKEP Angeline, Directeur des Relations professionnelles au MINTSS.
Elle est composée à part égales de représentants des employeurs (04 membres) et de syndicats de travailleurs (SDICW, SYNATITECHC, SYNATIAC, SDICM) assistés d’un Secrétariat technique fournit par le MINTSS dont l’entregent sera nécessaire pour rapprocher les points de vue des employeurs et des travailleurs sur les différentes simulations de grilles salariales arrimées au SMIG de 60 000 F CFA.
En rappel, la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) a été entièrement révisée en janvier 2023, révision qui avait déjà consacré, entre autres, une revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5,5% pour les catégories I à VI ; 3,5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les catégories X à XII.
Les travaux en cours visent à arrimer cette grille au montant de 60 000 F par mois défini par Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) pour les secteurs autres que le secteur agricole et assimilé.
Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) est actif depuis 1948, né de la volonté des chefs d’entreprises industrielles de créer un syndicat destiné à les réunir pour favoriser la collaboration et le partage des meilleures pratiques, à les représenter auprès des pouvoirs publics et à entretenir le dialogue avec les syndicats de travailleurs. Le Syndustricam est ouvert à toutes les entreprises industrielles, sans distinction tenant à la taille de l’entreprise, à l’origine des capitaux ou à la nature de l’activité industrielle exercée.
Le Président du Syndicat des Industriels du Cameroun, M. Samuel NJANGA KONDO NGANDE, a séjourné à Yaoundé du 18 au 22 Février 2024, aux fins de prendre part à PROMOTE 2024. Hormis son allocution qui a œuvré au rayonnement du syndicat, il s’est attelé à plusieurs rencontres en B2B, les sujets abordés variant d’un interlocuteur à l’autre. A cela s’ajoute une forte exposition médiatique, un exercice auquel il s’est donné à cœur joie pour parler du Syndustricam et évoquer la situation industrielle du pays.
Du Discours du Président à PROMOTE 2024
Partant du contexte dans lequel évolue le secteur privé au Cameroun (déficit d’infrastructure, insuffisance énergétique, problèmes sécuritaires, faible accompagnement de l’État et des institutions bancaires …), l’allocution du Président a mis en lumière les freins au décollage des économies africaines, tout en rappelant que la transformation structurelle de ces dernières ne pourrait se faire sans véritable changement dans la structure de production. Pour y parvenir, on devrait faciliter au secteur privé, créateur de richesse et pourvoyeur d’emplois, de jouer pleinement son rôle. L’émergence du Secteur privé africain doit pour cela s’appuyer sur une dynamique qui vise à la fois la protection des unités industrielles existantes à travers des politiques douanières, commerciales et j ridiques adéquats ; la promotion de la création des nouvelles industries, l’assainissement de l’environnement des affaires, favorable à çà la croissance et la réussite des PME, l’apport des nouvelles technologies couplé à la dynamique entrepreneuriale.
Des rencontres B2B
Avec M. Pierre-Guillaume BOUM BISSAÏ, Représentant-Résident de la Communauté Économique et Monétaire de la l’Afrique Centrale au Cameroun, le Président a échangé sur les politiques et stratégies d’industrialisation durable développées par la la Direction du Développement Industriel, des Mines et du Tourisme de la CEMAC.
Par ailleurs, il y a eu partage d’expérience entre le Président et Mme TOURE AMINATOU, Directrice Générale de la Société MANDIN GO INDUSTRIE qui produit les Thés de la marque Sahel Infusion, et Vice – Présidente en charge de l’Agro-industrie au sein de l’Organisation Patronale des Industries du Mali (OPI)
La 9eme édition du Salon International des Affaires, des PME et du Partenariat (PROMOTE) s’est organisée à Yaoundé du 17 au 25 Février 2024 sous le thème « SECTEUR PRIVE, ÉVOLUTION ET TRANSFORMATION STRUCTURELLE DES ÉCONOMIES AFRICAINES ». Il a s’agit de neuf jours de visibilité, de positionnement, de promotion, de contacts, d’échanges, de réflexion, de débats et de rencontres pour lancer, initier et développer des partenariats multiformes.
L’évènement qui a accueilli les Institutions, les Organisations et les Entreprises du Cameroun, d’Afrique et du Monde s’est déroulé dans un contexte marqué par la volonté politique de transformer structurellement l’économie camerounaise, notamment à travers la politique d’import-substitution impulsée par le Gouvernement, dans le but de donner de la valeur au Made in Cameroun.
Face à l’économie extravertie des pays africains, caractérisée par des importations massives, le secteur privé, moteur de croissance et d’investissement, créateur des richesses et d’emplois, a été appelé à jouer un rôle prépondérant dans l’industrialisation et les politiques publiques, à l’effet de réduire la pauvreté et accélérer le progrès. C’est ainsi que le SYNDUSTRICAM, en sa qualité d’organisation professionnelle de premier rang, a pris part à cette grande messe des entreprises, pour renforcer sa proximité avec ses adhérents, prospecter et recruter de nouveaux membres, accroitre sa visibilité et sa notoriété, et enfin renforcer ses actions de lobbying.
LA PRÉSENCE DU SYNDUSTRICAM A PROMOTE
Le SYNDUSTRICAM a marqué sa présence au Salon Internationale des Affaires sur trois plans : l’aménagement d’un stand, la mobilisation du capital humain, et la participation aux temps forts de l’évènement.
L’aménagement d’un Stand
Pour la circonstance, le SYNDUSTRICAM a souscrit à un espace d’exposition composé d’un Stand de 09m2 extérieur. L’emplacement de celui-ci se trouvait à l’entrée du palais des Congrès, avec comme voisin des institutions telle que le Ministère de la Foret et de la Faune (MINFFOF), ELECAM, CAMRAIL, AGL. L’ouverture du stand sur deux angles lui conférait plus de visibilité.
Une forte mobilisation des ressources humaines
Afin d’assurer une présence effective tout au long de la semaine de PROMOTE, une équipe de six (06) personnes a été mobilisé avec un emploi de temps rotatif. Sous la conduite et la supervision du Président Samuel NJANGA KONDO NGANDE, le personnel sur le site s’est attelé à des tâches diverses allant de l’accueil et entretien des visiteurs, au recrutement des nouveaux membres, en passant par la prospection et la participation à plusieurs évènements.
La participation aux temps fort durant le Salon
Le salon PROMOTE est riche en contenu. Au-delà des espaces d’expositions, d’autres activités meublent l’agenda de cet évènement. Il s’agit entre autre des rendez-vous d’affaires (b2b, b2c), des débats thématiques, des conférences, des accueils de missions économiques, des journées pays, des animations économiques et culturelle, des plateaux télé et expositions médiatiques. Pour sa part, le SYNDUSTRICAM a été dans bon coups.
D’entrée de jeu, le Président du SYNDUSTRICAM a été sollicité par la Fondation INTERPROGRESS pour prononcer un message d’une dizaine de minute lors de la cérémonie d’ouverture du Salon. Par la suite, le SYNDUSTRICAM a pris part à plusieurs ateliers et conférences aussi importants les unes comme les autres : Les journées des investissements Cameroun-Union Européenne ; Les Conférences-débat organisés par la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ; Le grand forum économique de PROMOTE… Les sollicitations médiatiques n’étaient pas en reste. Approché par plusieurs presses, chaines de radio et télévisions, le Président a pu accorder quelques interviews.
L’ANIMATION DU STAND DU SYNDUSTRICAM
Les 09m2 carré dédié au SYNDUSTRICAM ont été aménagé pour créer un cadre convivial et chaleureux pour l’accueil des visiteurs. Équipe d’un salon en cuir, de quelques fauteuils et d’une table basse, le minimum de confort a été prévu pour se sentir à l’aise dans cet espace. Plaquette dépliante du Syndustricam, boisson chaude ou eau minérale sont systématiquement proposé par une hôtesse accueillante, tandis que le personnel du Syndicat s’entretenait avec des visiteurs.
Fortement visité, ledit stand a vu le passage de plusieurs autorités administratives, notamment du celles du MINMIDT, du MINADER, du MINPOSTEL, le MINDCAF, le MINESUP ou encore le MINESEC. Ont également visité le stand, la Direction Générale des Impôts (DGI), le Fonds National de l’Emploi (FNE), le Bureau de Mise à Niveau (BMN), ou encore le FAGACE pour ne citer que ceux-là. Les entreprises privées et les personnes physiques étaient également présentes au stand, y laissant au passage leurs coordonnées dans le registre prévu à cet effet.
Les préoccupations variaient d’un visiteur à l’autre. Si très peu ceux qui connaissent le syndicat sont passés pour une visite de courtoisie afin d’encourager et apprécier le travail abattue, bon nombre semblait venir découvrir ce qu’est le Syndicat des Industriels du Cameroun et que qu’il fait. Ces derniers sont tous repartis avec une plaquette et des informations qui leur ont été fourni par le personnel. Il y avait également ceux qui venaient prospérer pour savoir comment ils peuvent collaborer avec le Syndustricam, afin de mieux adresser leurs produits aux adhérents. C’est surtout le cas des Etablissements de microfinance, ou des développeurs de solutions numériques. Les promoteurs de PME/PMI par contre étaient intéressés par les modalités et les conditions d’adhésion au Syndicat.
PROSPECTION ET RÉSULTATS OBTENUS
PROMOTE est un carrefour de rencontre. Le SYNDUSTRICAM s’y est également rendu pour trouver des prospects, notamment les entreprises industrielles pouvant adhérer au groupement. Pour cette édition, l’équipe a pu convertir trois prospects en potentiel adhérents, il s’agit de :
Swiss African Premium Beverage (SAPB) exerçant dans le secteur brassicole ;
CIM SARL qui excelle dans la fabrication des tôles ;
Et Blessing Petroleum pour sa mise en bouteille du gaz.
La principale difficulté rentrée dans cet exercice est que les interlocuteurs rencontrés dans la plus part des stands visités, ne sont pas les décideurs de l’entreprise. Du coup il est difficile de savoir si l’information remonte jusqu’à ceux-ci. Néanmoins une sensibilisation a été faite sur l’existence du SYNDUSTRICAM et la nécessité d’y adhérer.
Le 13 mars 2024 s’est tenue au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (Syndustricam), la première réunion trimestrielle des membres du bureau de l’année 2024. Convoquée conformément aux Statuts du Syndicat, cette séance a été présidée par M. Samuel NJANGA KONDO NGANDE, Président du Syndustricam.
Après les salutations d’usage et les vœux du nouvel an adressés aux membres présents, huit (08) points contenus dans l’Agenda ont été abordés.
Après la présentation officielle du Nouveau Secrétaire Général en la personne de Monsieur KOUETE Vincent, les membres du bureau ont tour à tour échangé sur le suivi des résolutions de la dernière session, les activités du syndicat au cours des derniers mois, les budgets et plans d’actions du Syndicat et la planification de la prochaine Assemblée Générale.
Concernant activités du syndicat, les sujets suivants ont notamment meublé les travaux :
Les sorties du Président lors de divers évènements, audiences et comités ;
L’impact de la hausse des prix du carburant à la pompe et son incidence sur les entreprises ;
La participation du Syndustricam à Promote 2024 ;
Les travaux de l’arrimage de la grille salariale de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation au SMIG de 60 000 FCFA.
Au regard de son intérêt manifeste, ce dernier point a suscité de nombreuses interventions, notamment pour définir les différentes positions à adopter pour le compte des industries lors de la prochaine session de la Commission Mixte dédiée prévue le vendredi 22 mars au siège du Syndicat à Douala.
Depuis Octobre 2021, le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM), dans le cadre de la nouvelle politique impulsée par son Bureau présidé par Samuel NJANGA KONDO NGANDE, met l’accent sur la construction des partenariats avec des organisations sœurs des pays à fort potentiels industriels. Des contacts ont ainsi été noués avec des organisations industrielles de plusieurs pays frères africains parmi lesquelles la Fédération Égyptienne des Industries (FEI).
Un courant d’échanges fertiles s’est aussitôt établi avec cette organisation majeure du paysage économique Egyptien si bien que du 17 au 19 septembre 2023, il s’est tenu au Caire en Egypte la première rencontre entre les deux organisations sœurs.
La délégation camerounaise conduite par Mme TAGNE TAPIA, Responsable de la Cellule PME/PMI au SYNDUSTRICAM, était composée de quelques adhérents du Syndicat et d’autres opérateurs économiques qui ont trouvé un intérêt de faire partie de cette mission économique. L’objet de cette rencontre était la mise en place des relations de partenariats techniques et commerciaux fiables en vue de répondre aux besoins spécifiques des entreprises camerounaises
Une Première rencontre fructueuse en terre Égyptienne
Durant trois jours, la délégation a successivement rencontré l’Ambassadeur Camerounais au Caire Monsieur Mohamadou LABARANG, visité des industries membres de la FEI, et tenu des échanges B to B dont certains ont abouti à l’établissement de relations d’affaires.
La première usine visitée est l’entreprise WOODPECKER. Créée en 1978, elle est spécialisée dans la transformation du Bois. Ensuite, la délégation s’est dirigée vers la société Pharmaceutique EVA PHARMA qui est spécialisée dans les produits génériques de 3eme génération. Et enfin, la délégation a visité l’entreprise PANORAMA ELECTRIC, qui elle est spécialisée dans la fabrication des équipements à basse consommation d’énergie d’une part, et les énergies renouvelables d’autre part.
L’une des articulations majeures de cette première rencontre industrielle Egypto-Camerounaise a été la signature d’une Convention de partenariat entre la Fédération Egyptienne des industries et le Syndicat des Industriels du Cameroun.
Cette convention vise à faciliter un rapprochement entre les industriels égyptiens et camerounais dans plusieurs secteurs à savoir l’agro-industrie, l’industrie du bois, l’industrie pharmaceutique, l’industrie énergétique et la transformation agropastorale. Elle met également l’accent sur des axes de convergences que sont :
Les échanges des informations et la veille stratégique sur nos environnements respectifs ;
le renforcement des capacités des acteurs à travers des formations et visites sur sites ;
le transfert des technologies ;
le développement des mécanismes alternatifs de financement et ;
la promotion du commerce et de l’exportation.
Les résultats de cette rencontre n’ont pas tardé à se manifester. Des responsables de l’entreprise MIS CAIRO ont fait le déplacement au Cameroun du 20 au 31 septembre 2023 pour rencontrer des partenaires nationaux et élaborer une Convention de Franchise.
A propos du potentiel industriel de l’Égypte
Le Gouvernement égyptien, conscient des conséquences des crises mondiales et des tensions géopolitiques, exploite de manière optimale le potentiel de l’économie égyptienne. « Le secteur de l’industrie en Egypte a réalisé des bénéfices de 1,2 milliard de livres égyptiennes pour l’année fiscale 2022-2023, avec un taux de croissance de 9,57 % pour les industries manufacturières par rapport à l’année précédente », déclare le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ahmed Samir, lors d’une conférence économique organisée par l’institution journalistique Akhbar Al-Youm. La délégation camerounaise a eu l’occasion de découvrir ce potentiel en visitant quelques entreprises.
Perspectives d’avenir entre le SYNDUSTRICAM et la FEI
L’ambition du Syndustricam est de mobiliser l’ensemble des partenariats au service de la transformation structurelle de l’économie du Cameroun. A travers le partenariat avec la FEI, il s’agit de faire bénéficier aux industriels Camerounais non seulement du savoir-faire des industries égyptiennes mais également des investissements qu’ils pourraient faire au Cameroun.
Pour poursuivre la dynamique engagée, le SYNDUSTRICAM envisage la tenue d’une deuxième rencontre Egypto-Camerounaise en septembre 2024 au Cameroun. L’objectif de ce second round sera de consolider les partenariats initiés en Egypte d’une part ; et d’autre part d’explorer tous les autres axes de collaborations notamment en captant les Investissements Direct Etrangers égyptiens dans les secteurs non miniers.
Cette rencontre sera en outre l’occasion de présenter aux industriels et autres acteurs médians Egyptiens le potentiel du Cameroun ainsi que les dispositifs administratifs mis en place pour accueillir et accompagner les investisseurs.
Pour l’organisation de cette deuxième rencontre, le Président du Syndicat a déjà saisi Son Excellence le Ministre des Relations Extérieurs pour solliciter son appui afin de mobiliser les administrations dont l’implication sera indispensable pour assurer la réussite de l’évènement.
La nuit du 29 Novembre 2023, l’hôtel Best Western à Douala a servi de cadre à la célébration de la deuxième édition de l’Économie Business Awards, une manifestation annuelle organisée par l’Économie Media Group, entreprise éditrice du quotidien l’économie. Au cours de cette soirée, une dizaine d’entreprises a été primée.
De quoi s’agit – il ?
L’Economie Business Awards est un dîner de gala prestigieux agrémenté d’une Master Class en management et des animations culturelles, au cours duquel les entreprises sont primées. L’objectif de l’évènement est de mettre en compétition les entreprises, dans divers secteurs d’activités, en primant celles qui se sont distinguées.
D’après M. Thierry EKOUTI, Directeur Général de l’Economie Media Group, la participation des entreprises à ce concours doit obéir à deux critères : « Premièrement il faut s’inscrire au concours dans la catégorie sectorielle à laquelle appartient l’entreprise ; et deuxièmement il faut donner ses chiffres d‘affaires des exercices 2021 et 2022. Ce qui permet de calculer la progression de l’entreprise. Cette réflexion a été faite pour éviter que les prix ne soient concentrés sur les leaders des secteurs ».
Pour cette deuxième édition, les entreprises étaient en compétition dans treize secteurs avec le rajout des catégories d’avocats d’affaires, les agences de publicités, les banques, les assurances, les sociétés de gestion de portefeuille. Les secteurs ont été élargis au maximum pour permettre aux entreprises de se rivaliser exactement dans le même domaine d’activité.
13 entreprises des secteurs publics et privés distinguées
Suivant les performances de leurs chiffres d’affaires au cours des exercices 2021 et 2022, 13 entreprises issues des secteurs publics et privés ont été distinguées.
Le Port Autonome de Douala se classe en pole position parmi les entreprises du secteur public avec un chiffre d’affaires établi à 69,7 milliards de FCFA contre 65,5 milliards en 2021. Dans le secteur agroalimentaire, la filiale locale de Castel, Boisson du Cameroun remporte le trophée grâce à ses 362 milliards de FCFA de chiffre d’affaires réalisé en 2022. Orange Camerounsort vainqueur dans le secteur des Télécommunication et affirme ainsi sa position de leader.
Dans la catégorie meilleure entreprise du secteur de la métallurgie, l’entreprise Prométalse distingue en occupant la première place, tout comme le Fonds Camerounais pour l’Épargne et le Progrès (FOCEP)dans la catégorie Meilleure entreprise du secteur de la microfinance. Poursuivant la consolidation de ses fondamentaux financiers en 2022 avec une croissance exceptionnelle de ses principaux indicateurs, laBanque Atlantiquea clôturé cet exercice avec un total bilan de 806 milliards de FCFA, contre 570 milliards de FCFA en 2021. Soit un bond de 41,3% qui lui confère le prix de Meilleure entreprise du secteur bancaire. Cimenterie du Cameroun (CIMENCAM) a continué de dominer le marché local du ciment avec une production de 2,2 millions de tonnes de ciment produites en 2022. Ses performances ont fait d’elle la meilleure entreprise du secteur de la cimenterie.
Dans les nouvelles catégories ajoutées lors de cette édition, le cabinet conseil Ascèse, et la régie publicitaire Coral Media Company ont été distinguée respectivement dans les catégories meilleure agence conseil et meilleure régie publicitaire. Prudential Bénéficial et Saar Assurance se sont partagé les deux trophées du secteur des assurances, en rapportant respectivement le prix de meilleure entreprise dans le segment non-vie et le prix de meilleure entreprise dans le segment vie. L’Awards de meilleure société de gestion de portefeuille a été décerné à Harvest Asset Management qui comptait au 31 décembre 2022, un total de 241,5 milliards de FCFA d’actifs sous gestion et contrôlait 69% du marché.
Les Prix Spéciaux
En marge de ces récompenses sectorielles, des prix spéciaux ont été décernés au cours de cette soirée. Il s’agit notamment du prix de l’Entrepreneur Camerounais de la diaspora qui a été décerné à M. Thierry HOT, Promoteur du Rebranding Africa Forum. Le Prix Spécial du Jury a été décerné à M. James Onobiono, tandis qu’Afriland First Bank recevait le trophée de meilleure entreprise de l’année des mains de l’invité d’honneur de la soirée, M. Samuel NJANGA KONDO NGADE – Président du SYNDUSTRICAM.
Le nouveau siège de l’Association Internationale pour la Valorisation de l’Artisan Africain (AIVARA) a servi de cadre ce vendredi 24 novembre 2023, à la signature de la Convention de Collaboration entre le SYNDUSTRICAM et AIVARA. C’était en marge de la cérémonie de lancement officiel des activités de AIVARA au Cameroun qui a eu lieu en présence de Monsieur ABOUBAKARY Haman TCHIOUTO, Secrétaire général des services du gouverneur du Littoral ; Madame BALLA NGONO Marie Berthe, Délégué régionale du MINPMEESA ; Monsieur Alfred KAMOKWE, Président de AIVARA et Monsieur SAME EPEE Jean-Jacques, Représentant du Président du Synductricam.
AIVARA a pour mission de créer des opportunités de développement pour les artisans africains afin de favoriser leur rayonnement à l’échelle mondiale, ainsi que leur épanouissement social et pécuniaire. Elle souhaite donner la possibilité à chaque africain de jouir de son génie créatif et de s’épanouir à travers ses œuvres. Pour mettre en œuvre cette vision, l’association mise sur des partenariats afin de stimuler le secteur artisanal qui est pour le moment dans un cadre informel.
C’est dans cette dynamique que le SYNDUSTRICAM qui se veut un syndicat patronal moderne, ouvert à toutes entreprises industrielles au Cameroun, s’est engagé à accompagner les artisans au travers de la plateforme AIVARA.
On retiendra en fin de compte que la présente convention définit et fixe les modalités suivant lesquelles les deux organisations conviennent de créer un cadre de coopération dont les grands axes sont :
La promotion de l’économie camerounaise en général et des entreprises industrielles, commerciales, minières, et artisanales camerounaises ;
Le conseil et l’accompagnement des artisans dans le cadre de leur déploiement en Afrique ;
La préparation, l’encadrement et l’organisation des relations d’affaires entre l’association AIVARA et SYNDUSTRICAM ;
La prospection et la promotion des produits « Made in Cameroon » en Afrique et partout dans le monde ;
L’organisation de manifestations économiques et commerciales au Cameroun ;
L’attraction des investissements dans le secteur artisanal au Cameroun ;
Soutien financier ou par nature des activités de l’association AIVARA et de bénéficier d’éventuelles recommandations auprès des partenaires de SYNDUSTRICAM.
Il convient de rappeler que cette cérémonie courue a connu la présence de nombreuses autres personnalités, dont les plus remarquables sont les Ambassadeurs AIVARA venues de la France, le Côte d’Ivoire, et le BURUNDI.
Les 1er et 02 novembre 2023 s’est tenue dans la métropole camerounaise la 3eme Édition du Forum International sur L’Entrepreneuriat. Un évènement de la Délégation Générale du Québec à Dakar qui a réuni de nombreux acteurs économiques québécois et camerounais dans les buts de renforcer la capacité d’innovation des entrepreneurs pour en faire un vecteur de développement inclusif et durable ; promouvoir les innovations en entreprises comme vecteur de croissance ; sensibiliser la relève entrepreneuriale aux enjeux émergents (enjeux sociaux et environnementaux en plus des enjeux économiques traditionnels) ; et enfin de favoriser le réseautage et le partage d’expériences entre différents acteurs et actrices de l’écosystème entrepreneurial.
La cérémonie protocolaire était rehaussée par la présence de plusieurs personnalités à l’instar du M. Achille BASSILEKIN III, Ministre des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, Mme Lorraine ANDERSON, le haut-commissaire du Canada au Cameroun ; Le gouverneur de la région M. Samuel Dieudonné IVAHA DIBOUA ; M. Iya TOURE, délégué général de la délégation générale du Québec à Dakar. Plusieurs Directeurs d’entreprises publiques et parapubliques y étaient également présents. Le SYNDUSTRICAM a marqué sa présence à travers la responsable de la Cellule PME Mme TAGNE TAPIA, et d’autres représentants des entreprises membres : BTC SARL, FISCO SARL, AGRIFOOD and BEVRAGE.
Deux jours d’échange et de partage autour de six panels
Pendant deux jours, des panélistes et spécialistes reconnus dans le domaine de l’entrepreneuriat ont partagé leurs savoirs et expériences riches en matière grise pour les jeunes entrepreneurs présents. Ce fut le cas lors du panel 1 « construire un environnement d’affaires propice à la pérennité des PME » au cours duquel Mme Jacqueline NDOGMO, femme d’affaires et entrepreneure camerounaise présente dans la production et la distribution de boissons dont coca-cola, a souligné la nécessité pour chaque entrepreneur de croire d’abord en lui et en son projet. M. Olivier MEKULU MVONDO, Directeur Général de la CNPS, a fait savoir que le succès des PME dépend aussi beaucoup de l’écosystème dans lequel elles évoluent, avant de conseiller aux banques de sortir de temps en temps des business plans pour flairer les bons projets. Pour lui, « le succès d’un projet dépend à 60% de son entrepreneur ». M. Victor NOUMOUE, DGA Société Générale Cameroun a évoqué la difficulté qu’il y a à financer les startups parfois à cause de la faiblesse des dispositifs de remboursements, des lenteurs judiciaires, et bien d’autres obstacles comme le manque de structuration des projets qui leurs parvient parfois ».
Le panel 2 a tablé sur le rôle que les incubateurs d’entreprises peuvent jouer dans la promotion de l’innovation et du développement entrepreneurial. Il en est ressorti qu’il faut une synergie d’actions entre les différents acteurs de l’écosystème pour favoriser l’émergence d’entreprises innovantes. Le rôle crucial des incubateurs a été unanimement reconnu et les entrepreneurs encouragés à s’y rendre pour éprouver leurs idées.
Le troisième panel s’est intéressé au dispositif d’appuis financiers et non financiers pouvant favoriser la croissance et le développement des PME. A ce titre, l’assistance a eu droit aux interventions qu’on qualifierait de témoignages pratiques de deux entrepreneurs bien connus à savoir Flavien KOUATCHA de Save our agriculture et Trésor MWOULA alias Ndog Bidi. Ils ont édifié l’assemblée sur la nécessité de se soutenir pour favoriser la construction de l’écosystème dont on rêve tous. Tout cela avec la Participation de Mme Marguerite FONKWEN, Directrice générale CCA Bank pour qui « un prêt de la banque n’est pas une mauvaise chose dans la mesure où très souvent les conseils des banquiers permettent d’améliorer la gestion des projets, et surtout d’aller plus vite dans le développement de son entreprise. »
Au terme des six panels ayant meublé ces deux jours de rencontre camerouno-québécoise ; les participants ont retenu que l’argent est important en entrepreneuriat mais il ne fait pas tout. Il faut travailler sur soi en tant qu’entrepreneur, éprouver ses idées et construire son réseau.
Le forum s’est refermé par la désignation du vainqueur du prix du concours entrepreneurial Québec Cameroun. Le jeune TEKOU NGUNTE Hervé a remporté le 1er prix de ce concours entrepreneurial, avec son projet de production des engrais agricoles à base des déchets organiques tels que les déchets de poissons.