Syndustricam

Syndicat des Industriels du Cameroun

Formation inter-entreprise en maintenance des groupes électrogènes

La cérémonie de clôture de la première édition des Formations Inter-entreprises organisée par le SYNDUSTRICAM en partenariat avec CISPHOENIX a eu lieu jeudi 15 décembre 2022 avec la remise des parchemins aux employés des différentes entreprises. 

Conscient de la dépendance énergétique dont font face les entreprises industrielles et les difficultés qu’elles ont à prévenir les risques et problèmes liés au bon fonctionnement de leur groupe électrogène, le SYNDUSTRICAM a proposé à ses membres une formation en MAINTENANCE DES GROUPES ELECTROGENES. Les entreprises ALUBASSA S.A, AZUR S.A  et SOCARTO ont répondu à cet appel en envoyant chacune deux techniciens suivre cette formation qui a duré 01 mois auprès du Partenaire CISPHOENIX. 

Le Partenaire choisi (CISPHOENIX) est un établissement du groupe d’instituts privés de formation professionnel CIS-CAMEROON INSTITUTE OF SPECIALISATION, qui depuis 2009 capitalise une expérience approfondie dans la formation des professionnels salariés. Grâce à la formation dispensée, les bénéficiaires sont capables d’entretenir régulièrement les groupes électrogènes pour garantir leur approvisionnement en alimentation électrique de qualité tout au long de leur vie. 

Ces derniers ont d’ailleurs exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la formation. «Cette formation a été bénéfique pour nous, elle nous a permis d’établir une nouvelle check-list et de la mettre régulièrement à niveau. Le volet post-formation avec le groupe WhatsApp mis en place pour le suivi est également une très bonne idée dans la mesure où elle nous permet d’échanger avec le formateur et nos collègues des autres entreprises pour un meilleur partage d’expérience» indique l’un des bénéficiaires

Pour Monsieur EPEE SAME, Secrétaire Général du SYNDUSTRICAM, cette formation n’est que le début d’une longue série, car d’autres suivront dans divers domaine. En effet, le Syndustricam avec ses différents partenaires souhaite contribuer au développement des compétences du personnel de ses membres.                

CEMAC : Quelle place pour l’industrie de transformation dans les projets intégrateurs ?

1700 milliards de FCFA à mobiliser pour réaliser 11 projets intégrateurs. C’est le volume d’investissements à dégager par les 6 pays de la sous-région pour booster leur intégration et développer des secteurs stratégiques de l’économie de la zone. Il s’agit de la volonté des chefs d’État de la sous région Afrique centrale, réunis à Yaoundé le vendredi, 17 mars 2023, à l’occasion de la 15ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats de la sous-région.

L’ouverture de la Conférence a été marquée par les allocutions du Président Paul Biya, Président de la République du Cameroun, Président en Exercice sortant de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale  (CEMAC) et du Professeur Daniel Ona Ondo, Président sortant de la Commission, qui ont appelé à la solidarité et à l’intégration régionale, conditions sine qua non pour faire de la CEMAC. Placée sous  le thème : «valoriser le capital humain pour une CEMAC émergente », la 15ème session ordinaire se tient au moment où la communauté internationale de manière générale fait face à une relance économique post Covid-19, la guerre Ukraino-Russe, l’inflation, et de la sous-région CEMAC en particulier. Des contingences qui ont ramé à contre-courant, aux efforts de relance économique à cette période.

Une rallonge pour booster les économies de la Sous-région

Il était donc important pour ces chefs d’Etat: Paul Biya, Sassou Nguessou , Théodore Obiang Nguema de la Guinée Équatoriale, Ali Bongo du Gabon, Pr. Archange Touadera de la Centrafrique, et Mahamat Deby du Tchad, de se retrouver après trois ans de rallonge sur la mandature du Cameroun, à la Présidence de la CEMAC, pour examiner divers dossiers et politiques  pour booster les économies de la sous-région Afrique centrale, les rendre plus résilientes face à des éventuelles crises, d’une part, et faire de la gouvernance intégrative une réalité d’autre part.

Avec un budget de 94 milliards de FCFA, la CEMAC fait, en effet, face à de nombreuses questions de gouvernance intégrative. Les chefs d’Etat de cette institution sous régionale sont donc interpellés pour qu’ils jouent leur rôle dans la mise en œuvre d’une  gouvernance intégrative de croissance.

Malgré,  Paul Biya parle d’un taux de croissance qui est estimé à 1,7% en 2021 et à 2,9% en 2022. Les efforts de consolidation budgétaire produisent des résultats appréciables. Les soldes budgétaires et de notre compte courant extérieur s’améliorent progressivement », fait observer le Président de la République du Cameroun.

Notons que plusieurs contraintes économiques et financières, et constituent un frein pour le développement de la sous-région. Pour y remédier, il est primordial de relever le défi de la transformation structurelle des économies de la CEMAC. Car, elle permettra « de réduire substantiellement le déficit de notre balance commerciale et notre exposition aux chocs extérieurs. La politique d’import-substitution est une bonne option pour l’atteinte de ces objectifs», poursuit le Président Paul Biya.

La valorisation du capital humain demeure incontestablement la pierre angulaire de ces chantiers. Les États s’accordent à ce que si la sous-région veut prétendre à une quelconque émergence, elle doit disposer d’une ressource humaine en bonne santé, bien formée dans les diverses disciplines et adaptées aux besoins du marché de l’emploi et du développement de la communauté. Également, ils conviennent de la nécessité de trouver des solutions aux problématiques qui se dégagent de cette thématique centrale.

11 projets intégrateurs de la CEMAC pour relancer la zone

Après des travaux à huis-clos, la 15ème conférence de la session ordinaire des chefs d’État de la CEMAC a retenu onze projets intégrateurs de la CEMAC pour relancer la zone:  renforcement de l’intégration sous-région, monnaie commune forte et stable, libre circulation des personnes et des biens, respect du principe de rotation à tête de la CEMAC, accélération de la relance économique, facilitation du transport du transit dans la zone CEMAC, création de la compagnie aérienne Air CEMAC, effectivité du passeport CEMAC pour tous,  création du réseau mobile pour tous, augmentation des emplois décents pour les jeunes, et amélioration de l’environnement des affaires.  Pour en faire une réalité, la CEMAC entend mobiliser une enveloppe globale de 1700 milliards de FCFA. 

Il s’agit de la construction d’un pont sur le fleuve Ntem, de la voie express Lolabé-Campo, Construction de la route Ndendé-Doussala, la route Kogo-Akurenam, du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena, l’aménagement hydroélectrique du barrage de Chollet et lignes électriques Cameroun-Gabon-Congo-RCA, l’interconnexion du Cameroun avec les autres pays de la CEMAC par fibre optique, la construction du port sec de Beloko, la construction du port sec de Dolisie, et la construction de l’Université inter-États Cameroun-Congo. Dans ce contexte, les industries de transformation de la zone en général, celles du Cameroun en particulier, devraient bénéficier des retombées de ce vaste marché, dans divers secteurs.

Déterminants de l’innovation dans les PME d’Afrique : le cas du Cameroun

Sur la base des données d’enquête recueillies en 2014 dans le cadre du projet les déterminants de la performance des entreprises en ASF, les statistiques descriptives montrent que l’innovation est une stratégie importante pour les PME camerounaises, puisque près des deux tiers des entreprises déclarer avoir innové au cours de la période. Les régressions logistiques varient selon les facteurs explicatifs en fonction des formes d’innovation. 

Aussi, la R&D n’est pas un déterminant essentiel de l’activité d’innovation des PME camerounaises. Le manque de ressources financières et la nature informelle des organisations limitent la capacité d’innovation des PME. Résumé : Cet article analyse les déterminants de l’innovation au sein des PME en Afrique subsaharienne francophone (FSA) à partir d’un échantillon de 513 PME camerounaises. 

Pour une compétitivité durable du secteur industriel camerounais

Le SYNDUSTRICAM (Syndicat des Industriels du Cameroun) opère résolument sa mue dans le secteur industriel depuis l’entrée en fonction, le 11 octobre 2021, d’une nouvelle équipe dirigée par SAMUEL NJANGA KONDO NGANDE. Dans le cadre de ses missions, le plus ancien syndicat industriel du Cameroun se positionne en effet comme le catalyseur de l’entrepreneuriat local, en droite ligne des orientations inscrites dans la Stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 (SND 30). (LIRE AUSSI : Le Syndustricam visite les installations de la SOCIPEC)

Préoccupé par la promotion et la compétitivité du secteur industriel local en général, des petites et moyennes entreprises camerounaises en particulier, le SYNDUSTRICAM a posé les jalons d’une réflexion portée sous le thème «Développement industriel et technologique : socle de l’économie nationale». Cette démarche pertinente vise à repréciser le rôle de l’État dans ce processus, de présenter les domaines prioritaires pour un développement industriel et technologique de l’économie nationale, d’identifier les produits cibles, la mise aux normes desdits produits, et de créer un cadre permanent de concertation entre divers acteurs du développement industriel (MINMIDT, GICAM, ANOR, SYNDUSTRICAM, SABC, ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS ETC.). 

visibilité accrue du secteur industriel

Ce pan important des activités de sensibilisation et de mise en réseau du SYNDUSTRICAM a fait l’objet d’une publication privilégiée dans les très respectés journaux « Cameroon Tribune » et « Cameroon Business Today ». Une vitrine supplémentaire pour rendre davantage visible et dynamique le secteur industriel camerounais. (LIRE AUSSI : Formation : Techniques Industrielles).

Créé en 1950, le SYNDUSTRICAM a pour principale mission de contribuer à la défense des intérêts de ses membres, ainsi que ceux des particuliers. Il étudie également les questions ayant trait à l’organisation, au fonctionnement des industries du Cameroun, et de toutes les questions s’y rapportant directement ou indirectement.