Syndustricam

Syndicat des Industriels du Cameroun

Les rencontres Egypto-Camerounaises des industries : Enjeux et perspectives

Depuis Octobre 2021, le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM), dans le cadre de la nouvelle politique impulsée par son Bureau présidé par Samuel NJANGA KONDO NGANDE, met l’accent sur la construction des partenariats avec des organisations sœurs des pays à fort potentiels industriels. Des contacts ont ainsi été noués avec des organisations industrielles de plusieurs pays frères africains parmi lesquelles la Fédération Égyptienne des Industries (FEI).

Un courant d’échanges fertiles s’est aussitôt établi avec cette organisation majeure du paysage économique Egyptien si bien que du 17 au 19 septembre 2023, il s’est tenu au Caire en Egypte la première rencontre entre les deux organisations sœurs.

La délégation camerounaise conduite par Mme TAGNE TAPIA, Responsable de la Cellule PME/PMI au SYNDUSTRICAM, était composée de quelques adhérents du Syndicat et d’autres opérateurs économiques qui ont trouvé un intérêt de faire partie de cette mission économique. L’objet de cette rencontre était la mise en place des relations de partenariats techniques et commerciaux fiables en vue de répondre aux besoins spécifiques des entreprises camerounaises

Une Première rencontre fructueuse en terre Égyptienne

Durant trois jours, la délégation a successivement rencontré l’Ambassadeur Camerounais au Caire Monsieur Mohamadou LABARANG, visité des industries membres de la FEI, et tenu des échanges B to B dont certains ont abouti à l’établissement de relations d’affaires.

La première usine visitée est l’entreprise WOODPECKER. Créée en 1978, elle est spécialisée dans la transformation du Bois. Ensuite, la délégation s’est dirigée vers la société Pharmaceutique EVA PHARMA qui est spécialisée dans les produits génériques de 3eme génération. Et enfin, la délégation a visité l’entreprise PANORAMA ELECTRIC, qui elle est spécialisée dans la fabrication des équipements à basse consommation d’énergie d’une part, et les énergies renouvelables d’autre part.

L’une des articulations majeures de cette première rencontre industrielle Egypto-Camerounaise a été la signature d’une Convention de partenariat entre la Fédération Egyptienne des industries et le Syndicat des Industriels du Cameroun.

Cette convention vise à faciliter un rapprochement entre les industriels égyptiens et camerounais dans plusieurs secteurs à savoir l’agro-industrie, l’industrie du bois, l’industrie pharmaceutique, l’industrie énergétique et la transformation agropastorale. Elle met également l’accent sur des axes de convergences que sont :

  • Les échanges des informations et la veille stratégique sur nos environnements respectifs ;
  • le renforcement des capacités des acteurs à travers des formations et visites sur sites ;
  • le transfert des technologies ;
  • le développement des mécanismes alternatifs de financement et ;
  • la promotion du commerce et de l’exportation.

Les résultats de cette rencontre n’ont pas tardé à se manifester. Des responsables de l’entreprise MIS CAIRO ont fait le déplacement au Cameroun du 20 au 31 septembre 2023 pour rencontrer des partenaires nationaux et élaborer une Convention de Franchise.

A propos du potentiel industriel de l’Égypte

Le Gouvernement égyptien, conscient des conséquences des crises mondiales et des tensions géopolitiques, exploite de manière optimale le potentiel de l’économie égyptienne. « Le secteur de l’industrie en Egypte a réalisé des bénéfices de 1,2 milliard de livres égyptiennes pour l’année fiscale 2022-2023, avec un taux de croissance de 9,57 % pour les industries manufacturières par rapport à l’année précédente », déclare le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ahmed Samir, lors d’une conférence économique organisée par l’institution journalistique Akhbar Al-Youm. La délégation camerounaise a eu l’occasion de découvrir ce potentiel en visitant quelques entreprises.

Perspectives d’avenir entre le SYNDUSTRICAM et la FEI

L’ambition du Syndustricam est de mobiliser l’ensemble des partenariats au service de la transformation structurelle de l’économie du Cameroun. A travers le partenariat avec la FEI, il s’agit de faire bénéficier aux industriels Camerounais non seulement du savoir-faire des industries égyptiennes mais également des investissements qu’ils pourraient faire au Cameroun.

Pour poursuivre la dynamique engagée, le SYNDUSTRICAM envisage la tenue d’une deuxième rencontre Egypto-Camerounaise en septembre 2024 au Cameroun. L’objectif de ce second round sera de consolider les partenariats initiés en Egypte d’une part ; et d’autre part d’explorer tous les autres axes de collaborations notamment en captant les Investissements Direct Etrangers égyptiens dans les secteurs non miniers.

Cette rencontre sera en outre l’occasion de présenter aux industriels et autres acteurs médians Egyptiens le potentiel du Cameroun ainsi que les dispositifs administratifs mis en place pour accueillir et accompagner les investisseurs.

Pour l’organisation de cette deuxième rencontre, le Président du Syndicat a déjà saisi Son Excellence le Ministre des Relations Extérieurs pour solliciter son appui afin de mobiliser les administrations dont l’implication sera indispensable pour assurer la réussite de l’évènement.

2eme ÉDITION DE L’ÉCONOMIE BUSINESS AWARDS

La nuit du 29 Novembre 2023, l’hôtel Best Western à Douala a servi de cadre à la célébration de la deuxième édition de l’Économie Business Awards, une manifestation annuelle organisée par l’Économie Media Group, entreprise éditrice du quotidien l’économie. Au cours de cette soirée, une dizaine d’entreprises a été primée.

De quoi s’agit – il ?

L’Economie Business Awards est un dîner de gala prestigieux agrémenté d’une Master Class en management et des animations culturelles, au cours duquel les entreprises sont primées. L’objectif de l’évènement est de mettre en compétition les entreprises, dans divers secteurs d’activités, en primant celles qui se sont distinguées.

D’après M. Thierry EKOUTI, Directeur Général de l’Economie Media Group, la participation des entreprises à ce concours doit obéir à deux critères : « Premièrement il faut s’inscrire au concours dans la catégorie sectorielle à laquelle appartient l’entreprise ; et deuxièmement il faut donner ses chiffres d‘affaires des exercices 2021 et 2022. Ce qui permet de calculer la progression de l’entreprise. Cette réflexion a été faite pour éviter que les prix ne soient concentrés sur les leaders des secteurs ».

Pour cette deuxième édition, les entreprises étaient en compétition dans treize secteurs avec le rajout des catégories d’avocats d’affaires, les agences de publicités, les banques, les assurances, les sociétés de gestion de portefeuille. Les secteurs ont été élargis au maximum pour permettre aux entreprises de se rivaliser exactement dans le même domaine d’activité.

13 entreprises des secteurs publics et privés distinguées

Suivant les performances de leurs chiffres d’affaires au cours des exercices 2021 et 2022, 13 entreprises issues des secteurs publics et privés ont été distinguées.

Le Port Autonome de Douala se classe en pole position parmi les entreprises du secteur public avec un chiffre d’affaires établi à 69,7 milliards de FCFA contre 65,5 milliards en 2021. Dans le secteur agroalimentaire, la filiale locale de Castel, Boisson du Cameroun remporte le trophée grâce à ses 362 milliards de FCFA de chiffre d’affaires réalisé en 2022. Orange Cameroun sort vainqueur dans le secteur des Télécommunication et affirme ainsi sa position de leader.

Dans la catégorie meilleure entreprise du secteur de la métallurgie, l’entreprise Prométal se distingue en occupant la première place, tout comme le Fonds Camerounais pour l’Épargne et le Progrès (FOCEP) dans la catégorie Meilleure entreprise du secteur de la microfinance. Poursuivant la consolidation de ses fondamentaux financiers en 2022 avec une croissance exceptionnelle de ses principaux indicateurs, la Banque Atlantique a clôturé cet exercice avec un total bilan de 806 milliards de FCFA, contre 570 milliards de FCFA en 2021. Soit un bond de 41,3%  qui lui confère le prix de Meilleure entreprise du secteur bancaire. Cimenterie du Cameroun (CIMENCAM) a continué de dominer le marché local du ciment avec une production de 2,2 millions de tonnes de ciment produites en 2022. Ses performances ont fait d’elle la meilleure entreprise du secteur de la cimenterie.

Dans les nouvelles catégories ajoutées lors de cette édition, le cabinet conseil Ascèse, et la régie publicitaire Coral Media Company ont été distinguée respectivement dans les catégories  meilleure agence conseil et meilleure régie publicitaire. Prudential Bénéficial et Saar Assurance se sont partagé les deux trophées du secteur des assurances, en rapportant respectivement  le prix de meilleure entreprise dans le segment non-vie et le prix de meilleure entreprise dans le segment vie. L’Awards de meilleure société de gestion de portefeuille a été décerné à
Harvest Asset Management
qui comptait au 31 décembre 2022, un total de 241,5 milliards de FCFA d’actifs sous gestion et contrôlait 69% du marché.

Les Prix Spéciaux

En marge de ces récompenses sectorielles, des prix spéciaux ont été décernés au cours de cette soirée. Il s’agit notamment du prix de l’Entrepreneur Camerounais de la diaspora qui a été décerné à M. Thierry HOT, Promoteur du Rebranding Africa Forum. Le Prix Spécial du Jury a été décerné à M. James Onobiono, tandis qu’Afriland First Bank recevait le trophée de meilleure entreprise de l’année des mains de l’invité d’honneur de la soirée, M. Samuel NJANGA KONDO NGADE – Président du SYNDUSTRICAM.      

Convention de collaboration AIVARA-SYNDUSTRICAM

Le nouveau siège de l’Association Internationale pour la Valorisation de l’Artisan Africain (AIVARA) a servi de cadre ce vendredi 24 novembre 2023, à la signature de la Convention de Collaboration entre le SYNDUSTRICAM et AIVARA. C’était en marge de la cérémonie de lancement officiel des activités de AIVARA au Cameroun qui a eu lieu en présence de Monsieur ABOUBAKARY Haman TCHIOUTO, Secrétaire général des services du gouverneur du Littoral ; Madame BALLA NGONO Marie Berthe, Délégué régionale du MINPMEESA ; Monsieur Alfred KAMOKWE, Président de AIVARA et Monsieur SAME EPEE Jean-Jacques, Représentant du Président du Synductricam.

AIVARA a pour mission de créer des opportunités de développement pour les artisans africains afin de favoriser leur rayonnement à l’échelle mondiale, ainsi que leur épanouissement social et pécuniaire.  Elle souhaite donner la possibilité à chaque africain de jouir de son génie créatif et de s’épanouir à travers ses œuvres. Pour mettre en œuvre cette vision, l’association mise sur des partenariats  afin de stimuler le secteur artisanal qui est pour le moment dans un cadre informel.

C’est dans cette dynamique que le SYNDUSTRICAM qui se veut un syndicat patronal moderne, ouvert à toutes entreprises industrielles au Cameroun, s’est engagé à accompagner les artisans au travers de la plateforme AIVARA. 

Alfred KAMOKWE
Président AIVARA
EPEE SAME Jean-Jacques
Secrétaire Général Syndustricam

On retiendra en fin de compte que la présente convention définit et fixe les modalités suivant lesquelles les deux organisations conviennent de créer un cadre de coopération dont les grands axes sont :

  • La promotion de l’économie camerounaise en général et des entreprises industrielles, commerciales, minières, et artisanales camerounaises ;
  • Le conseil et l’accompagnement des artisans dans le cadre de leur déploiement en Afrique ;
  • La préparation, l’encadrement et l’organisation des relations d’affaires entre l’association AIVARA et SYNDUSTRICAM ;
  • La prospection et la promotion des produits « Made in Cameroon » en Afrique et partout dans le monde ;
  • L’organisation de manifestations économiques et commerciales au Cameroun ;
  • L’attraction des investissements dans le secteur artisanal au Cameroun ;
  • Soutien financier ou par nature des activités de l’association AIVARA et de bénéficier d’éventuelles recommandations auprès des partenaires de SYNDUSTRICAM.

Il convient de rappeler que cette cérémonie courue a connu la présence de nombreuses autres personnalités, dont les plus remarquables sont les Ambassadeurs AIVARA venues de la France, le Côte d’Ivoire, et le BURUNDI.    

Entrepreneuriat et Innovation au cœur du développement

Les 1er et 02 novembre 2023 s’est tenue dans la métropole camerounaise la 3eme Édition du Forum International sur L’Entrepreneuriat. Un évènement de la Délégation Générale du Québec à Dakar qui a réuni de nombreux acteurs économiques québécois et  camerounais dans les buts de renforcer la capacité d’innovation des entrepreneurs pour en faire un vecteur de développement inclusif et durable ; promouvoir les innovations en entreprises comme vecteur de croissance ; sensibiliser la relève entrepreneuriale aux enjeux émergents (enjeux sociaux et environnementaux en plus des enjeux économiques traditionnels) ; et enfin de favoriser le réseautage et le partage d’expériences entre différents acteurs et actrices de l’écosystème entrepreneurial.

La cérémonie protocolaire était rehaussée par la présence de plusieurs personnalités à l’instar du M. Achille BASSILEKIN III, Ministre des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, Mme Lorraine ANDERSON, le haut-commissaire du Canada au Cameroun ; Le gouverneur de la région M. Samuel Dieudonné IVAHA DIBOUA ; M. Iya TOURE, délégué général de la délégation générale du Québec à Dakar. Plusieurs Directeurs d’entreprises publiques et parapubliques y étaient également présents. Le SYNDUSTRICAM a marqué sa présence à travers la responsable de la Cellule PME Mme TAGNE TAPIA, et d’autres représentants des entreprises membres : BTC SARL, FISCO SARL, AGRIFOOD and BEVRAGE.

Deux jours d’échange et de partage autour de six panels

Pendant deux jours, des panélistes et spécialistes reconnus dans le domaine de l’entrepreneuriat ont partagé leurs savoirs et expériences riches en matière grise pour les jeunes entrepreneurs présents. Ce fut le cas lors du panel 1 « construire un environnement d’affaires propice à la pérennité des PME » au cours duquel Mme Jacqueline NDOGMO, femme d’affaires et entrepreneure camerounaise présente dans la production et la distribution de boissons dont coca-cola, a souligné la nécessité pour chaque entrepreneur de croire d’abord en lui et en son projet. M. Olivier MEKULU MVONDO, Directeur Général de la CNPS, a fait savoir que le succès des PME dépend aussi beaucoup de l’écosystème dans lequel elles évoluent, avant de conseiller aux banques de sortir de temps en temps des business plans pour flairer les bons projets. Pour lui, « le succès d’un projet dépend à 60% de son entrepreneur ». M. Victor NOUMOUE, DGA Société Générale Cameroun a évoqué la difficulté qu’il y a  à financer les startups parfois à cause de la faiblesse des dispositifs de remboursements, des lenteurs judiciaires, et bien d’autres obstacles comme le manque de structuration des projets qui leurs parvient parfois ».

Le panel 2 a tablé sur le rôle que les incubateurs d’entreprises peuvent jouer dans la promotion de l’innovation et du développement entrepreneurial. Il en est ressorti qu’il faut une synergie d’actions entre les différents acteurs de l’écosystème pour favoriser l’émergence d’entreprises innovantes. Le rôle crucial des incubateurs a été unanimement reconnu et les entrepreneurs encouragés à s’y rendre pour éprouver leurs idées.

Le troisième panel s’est intéressé au dispositif d’appuis financiers et non financiers pouvant favoriser la croissance et le développement des PME. A ce titre, l’assistance a eu droit aux interventions qu’on qualifierait de témoignages pratiques de deux entrepreneurs bien connus à savoir Flavien KOUATCHA de Save our agriculture et Trésor MWOULA alias Ndog Bidi. Ils ont édifié l’assemblée sur la nécessité de se soutenir pour favoriser la construction de l’écosystème dont on rêve tous. Tout cela avec la Participation de Mme Marguerite FONKWEN, Directrice générale CCA Bank pour qui « un prêt de la banque n’est pas une mauvaise chose dans la mesure où très souvent les conseils des banquiers permettent d’améliorer  la gestion des projets, et surtout d’aller plus vite dans le développement de son entreprise. » 

Au terme des six panels ayant meublé ces deux jours de rencontre camerouno-québécoise ; les participants ont retenu que l’argent est important en entrepreneuriat  mais il ne fait pas tout. Il faut travailler sur soi en tant qu’entrepreneur, éprouver ses idées et construire son réseau.

Le forum s’est refermé par la désignation du vainqueur du prix du concours entrepreneurial Québec Cameroun. Le jeune TEKOU NGUNTE Hervé a remporté le 1er prix de ce concours entrepreneurial, avec son projet de production des engrais agricoles à base des déchets organiques tels que les déchets de poissons.  

A la découverte de la méthodologie test développée par l’ONUDI

Le SYNDUSTRICAM a eu le privilège de participer à la deuxième conférence de haut niveau du projet TEST Niger sur le thème : « Actifs liquides : Garantir la compétitivité des industries grâce à l’efficacité des ressources », qui s’est déroulé le 17 octobre 2023 à l’hotel Akwa Palace de Douala.

Placé sous l’égide de S.E Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire du Cameroun, cet évènement a permis de présenter les résultats du projet Test Niger, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (Global Environment Facility). La bonne exécution de ce projet a permis la mise à niveau d’une quarantaine d’unité industrielle du bassin du Niger à travers le déploiement de la méthodologie TEST (Transfer of Environmentally Sound Technology), développé par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), ainsi que l’adoption de normes pour le rejet de polluants dans le bassin du Niger par l’Autorité du bassin du Niger et tous ses Etats membres.  

Dans son allocution de bienvenue et introduction de l’ONUDI, le représentant pays de l’ONUDI au Cameroun Raymond Tavares apportera un éclairage stratégique sur le rôle de l’ONUDI aux côtés du secteur privé industriel du Cameroun et de la sous-région. Les mécanismes de financement et les opportunités économiques dans l’industrie verte seront également présenté par Gérald Esambe-Njume, responsable changement climatique et croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD).

Plusieurs participants en provenance des 9 pays riverains du bassin du Niger ont apprécié avec satisfaction l’audit TEST des opérations de 19 compagnies pilotes. Cet exercice a permis de déterminer un énorme potentiel de réduction : Consommation d’énergie de 21,3 GW, Consommation d’eau par 38.619 m3, émissions de carbone de 8,620 tonnes, près de 100 mesures ont été recommandées aux industries pour améliorer leur performance économique et environnementale.

Les échanges mettront en lumière à la fois l’importance décisive de la gestion durable des ressources hydrauliques pour assurer la compétitivité des industries de la région, le renforcement des capacités de gestion des ressources hydriques, la création des emplois ainsi que la protection de la biodiversité du bassin du Niger.

La participation d’acteur gouvernementaux de premier plan en charge des questions industrielles, des institutions de développement telles que la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, la Banque Mondiale, les représentants du secteur privé ainsi que ceux du secteur privé industriel des pays du bassin ont pris l’engagement fort à encourager un secteur industriels durable et soutenir les réformes ambitieuses dans cette direction.  

Les freins au décollage des industries de transformation 

Les industries de transformation tardent à décoller au Cameroun. Suivant Samuel Njanga Kondo, président du Syndicat des Industriels du Cameroun, les obstacles qui contribuent à freiner l’essor de ces industries sont de deux ordres : institutionnel et conjoncturel. « Sur le plan structurel, la loi N°2002/004 du 19 avril 2002 portant charte des investissements en République du Cameroun témoigne de la volonté de l’État de bâtir une économie compétitive et prospère… A l’inverse, il est constaté que certains outils dédiés à la promotion de l’initiative privée (dont l’initiative industrielle) n’ont pas encore voix au chapitre, notamment le Conseil de partenariat industriel, pour véritablement répondre aux aspirations du secteur industriel, créateur des richesses et d’emplois » souligne Samuel Njanga Kondo dans une interview à Cameroon Tribune, édition du 17 août 2023.

Pour cet industriel, il s’agit d’un cadre juridique et règlementaire qui convoque la concertation public/privé, en vue de trouver des solutions concrètes, réalistes sur les politiques tendant à l’essor de ce secteur vital de l’activité économique du Cameroun. « D’où le constat amer que l’on peut relever : les codes sectoriels qui sont des outils d’incitation ne sont pas encore disponibles en vue d’optimiser la mise en œuvre véritable du plan d’industrialisation. Comment peut-on penser à un secteur industriel compétitif lorsque les différents intervenants ne se rencontrent pas pour apporter des solutions aux écueils rencontrés et qui plombent notablement l’évolution des activités de l’entreprise industrielle ?» s’interroge le Président Samuel Njanga Kondo.

Il ajoute : « sur un autre volet, en rapport à l’essor du secteur industriel au Cameroun, la problématique du financement de l’industrie reste actuelle. En effet, il s’agit d’un problème crucial et fondamental, dont la solution permet d’atteindre les objectifs d’industrialisation du Cameroun.

Signature de la convention entre ALIOS FINANCE CAMEROUN & le SYNDICAT DES INDUSTRIELS DU CAMEROUN (SYNDUSTRICAM)

Il s’est tenu, mercredi 29/03/2023, l’assemblée générale du SYNDUSTRICAM (Syndicat des Industriels du Cameroun) lors de laquelle une convention a été officiellement signée entre ALIOS FINANCE CAMEROUN et le SYNDUSTRICAM.

La signature de cette convention est l’aboutissement de fructueux échanges entre les deux parties depuis le dernier forum sur le financement du secteur industriel organisé par ALIOS FINANCE le 30/11/2022.

Il marque la volonté d’Alios Finance Cameroun, de se mettre aux cotés des industriels camerounais, au travers du Syndustricam, pour apporter des solutions pérennes de modernisation et de développement du tissu industriel du Cameroun. La collaboration entre les deux partenaires ira au-delà d’un support en financement de projets majeurs des opérateurs du secteur industriel, pour couvrir tout élément de synergie et d’ingénierie en vue d’un meilleur maillage du secteur industriel et d’une meilleure maitrise des enjeux spécifiques à l’industrialisation par les acteurs du monde de la finance.

Réunion de bureau du Syndustricam

Sur convocation du Président Samuel NJANGA KONDO NGANDE, les membres du Bureau du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) se sont réunis cette matinée du 26 Janvier 2023 à l’immeuble Standing House – Akwa, où se trouve désormais son siège. 

Cette rencontre statutaire qui rassemble les chefs d’entreprises ou leurs représentants a vu la participation de :  

  • M. Samuel NJANGA KONDO  (PDG SOCARTO, Président du Syndustricam) ;
  • M. Edouard EBAH ABADA, (DG CICAM, 2em Vice-président du Syndustricam)
  • M. RAJ KUMAR (DG METROPOLITAN PLASTIC S.A)
  • M. Jean-Jacques NGANGUE DOOH (DGA SOCARTO)
  • Mme Angèle MODI KOKO (Représentante ALUCAM)
  • Mme ZAKIATOU DALIL (Représentante AZUR S.A)
  • Mme ADJABE Jacqueline (Représentante NESTLE Cameroun)
  • Mme LONGMON Annette (représentante SOCIPEC
  • M. Andrew AKOEGBE ACHUO (DP METROPOLITAN PLACTIC)

 La séance a débuté à 11h précise par l’observation d’une minute de silence en l’honneur du Feu Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, M. Gabriel DODO NDOKE. 

S’en est alors suivi les échanges suivant l’ordre jour établit et adopté pour la circonstance.                           Au cœur des discussions, de nombreux sujets relatifs à la bonne marche du syndicat ont été évoqués, notamment le rapport d’activité 2022, les cotisations des différents adhérents,  l’exécution du budget 2002, le projet du budget 2023 et un tour d’horizon sur l’actualité économique du pays.

Afin de convoquer une Assemblée Générale dans les semaines avenirs, quelques ajustements doivent être effectués sur certains points. 

La séance de travail s’est achevée au bout de 02h30 dans une ambiance conviviale. 

Session de relecture du Projet de Convention Collective des Industries de Transformation du Cameroun

Les représentants des employeurs et des syndicats des travailleurs ont procédé le 23 Novembre 2022, au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) à Douala, à la relecture du Projet de Convention Collective des Industries de Transformation du Cameroun sous la supervision du Ministère du Travail et de la sécurité sociale.

Cette relecture fait suite aux travaux de révision de ladite convention qui se sont tenus en septembre dernier au siège du SYNDUSTRICAM. Elle avait pour but de s’assurer que  les propositions de toutes les parties prenantes et les corrections apportées à l’ancienne convention collective avaient bien été prises en compte lors de la rédaction du projet de convention. 

A cet effet, une équipe du MINTSS avec à sa tête Mme Sankep Angeline, Directeur des Relations Professionnelles, à effectuer le déplacement de Yaoundé.

Ce projet de convention collective qui revalorise la situation de l’employé au sein des entreprises industrielles sera signé dans les prochaines semaines. 

Signature d’une  nouvelle Convention collective 

En présence de Grégoire Owona, le Ministre du travail et de la sécurité sociale, le secteur de l’industrie de transformation du Cameroun (filières agroalimentaire, alimentaire, chimique, textile, métallurgique, papiers et dérivés électronique etc…), est désormais doté d’une nouvelle convention collective. La liasse documentaire contenant les dispositions consensuellement arrêtées par les parties, a été signée, ce 6 janvier 2023, par Jean Bosco Kitchabo, le représentant des travailleurs de ce secteur, par David Koba, celui des employeurs, ainsi que par Angéline Sankep, du Ministère du travail et de la sécurité sociale, Présidente de la Commission mixte paritaire dédiée.

Le processus de révision de l’ancienne convention collective révisée en 2016 a été rigoureusement mené par le Syndustricam, le Syndicat des Industriels du Cameroun, dont les étapes ont été suivies scrupuleusement par Samuel Njanga Kondo Ngande, le Président dudit Syndicat. Plusieurs concertations ont ainsi précédé la signature de la nouvelle convention collective des industries de transformation du Cameroun. Dont les plus décisives tenues les 15 et 16 septembre 2022, et le 23 novembre 2022 à Douala.

“À travers ces échanges convergents, dont l’ultime objectif était d’une part de trouver de concert des voies et moyens qui sont de nature à atténuer les effets négatifs vécus par le secteur de l’industrie de transformation et son personnel à cause du phénomène de la Covid 19, nonobstant le caractère résilient dudit secteur, auxquels s’ajoutent ceux induits de la guerre Russo-Ukrainienne, qui ont entraîné des effets exogènes néfastes dans notre économie”, a indiqué Samuel Njanga Kondo Ngande.

Le nouveau texte bâti autour d’une soixantaine d’articles précise entre autres, l’internalisation des dispositions de l’Arrêté Minefop du 21 avril 2019 fixant les modalités de l’attestation de carence de la main d’œuvre nationale dans les projets d’investissement public et privé concernant le travailleur de nationalité étrangère, l’instauration d’un code d’éthique et de valeur opposables aux travailleurs, le relèvement des taux applicables aux calculs de l’indemnité de licenciement etc…

Réaction de Samuel Njanga Kondo Ngande, Président du Syndustricam 

“Un contenu innovant et riche…”

La convention collective a vocation à déterminer le statut collectif des salariés concernés et à régir la relation entre l’employeur et le salarié. Elle prévoit des dispositions non prévues par le Code du travail. En s’appuyant sur le Smig actuel et le taux d’inflation, en un mot la vie chère, les membres, après un accord collectif, ont posé les jalons qui présagent une cohésion sociale digne des espoirs des employés. Toutefois, ces gestes honorables ne sont que des appels à la prise en compte par les pouvoirs publics de la nécessité de revaloriser le Smig au Cameroun pour améliorer davantage les conditions de vie des employés (….). La nouvelle convention nationale des industries de transformation dont celles membres du Syndustricam, avec un contenu très innovant et enrichissant aux fins de l’essor du secteur vital de notre économie.