Syndustricam

Syndicat des Industriels du Cameroun

Signature de la convention entre ALIOS FINANCE CAMEROUN & le SYNDICAT DES INDUSTRIELS DU CAMEROUN (SYNDUSTRICAM)

Il s’est tenu, mercredi 29/03/2023, l’assemblée générale du SYNDUSTRICAM (Syndicat des Industriels du Cameroun) lors de laquelle une convention a été officiellement signée entre ALIOS FINANCE CAMEROUN et le SYNDUSTRICAM.

La signature de cette convention est l’aboutissement de fructueux échanges entre les deux parties depuis le dernier forum sur le financement du secteur industriel organisé par ALIOS FINANCE le 30/11/2022.

Il marque la volonté d’Alios Finance Cameroun, de se mettre aux cotés des industriels camerounais, au travers du Syndustricam, pour apporter des solutions pérennes de modernisation et de développement du tissu industriel du Cameroun. La collaboration entre les deux partenaires ira au-delà d’un support en financement de projets majeurs des opérateurs du secteur industriel, pour couvrir tout élément de synergie et d’ingénierie en vue d’un meilleur maillage du secteur industriel et d’une meilleure maitrise des enjeux spécifiques à l’industrialisation par les acteurs du monde de la finance.

Réunion de bureau du Syndustricam

Sur convocation du Président Samuel NJANGA KONDO NGANDE, les membres du Bureau du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) se sont réunis cette matinée du 26 Janvier 2023 à l’immeuble Standing House – Akwa, où se trouve désormais son siège. 

Cette rencontre statutaire qui rassemble les chefs d’entreprises ou leurs représentants a vu la participation de :  

  • M. Samuel NJANGA KONDO  (PDG SOCARTO, Président du Syndustricam) ;
  • M. Edouard EBAH ABADA, (DG CICAM, 2em Vice-président du Syndustricam)
  • M. RAJ KUMAR (DG METROPOLITAN PLASTIC S.A)
  • M. Jean-Jacques NGANGUE DOOH (DGA SOCARTO)
  • Mme Angèle MODI KOKO (Représentante ALUCAM)
  • Mme ZAKIATOU DALIL (Représentante AZUR S.A)
  • Mme ADJABE Jacqueline (Représentante NESTLE Cameroun)
  • Mme LONGMON Annette (représentante SOCIPEC
  • M. Andrew AKOEGBE ACHUO (DP METROPOLITAN PLACTIC)

 La séance a débuté à 11h précise par l’observation d’une minute de silence en l’honneur du Feu Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, M. Gabriel DODO NDOKE. 

S’en est alors suivi les échanges suivant l’ordre jour établit et adopté pour la circonstance.                           Au cœur des discussions, de nombreux sujets relatifs à la bonne marche du syndicat ont été évoqués, notamment le rapport d’activité 2022, les cotisations des différents adhérents,  l’exécution du budget 2002, le projet du budget 2023 et un tour d’horizon sur l’actualité économique du pays.

Afin de convoquer une Assemblée Générale dans les semaines avenirs, quelques ajustements doivent être effectués sur certains points. 

La séance de travail s’est achevée au bout de 02h30 dans une ambiance conviviale. 

Session de relecture du Projet de Convention Collective des Industries de Transformation du Cameroun

Les représentants des employeurs et des syndicats des travailleurs ont procédé le 23 Novembre 2022, au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) à Douala, à la relecture du Projet de Convention Collective des Industries de Transformation du Cameroun sous la supervision du Ministère du Travail et de la sécurité sociale.

Cette relecture fait suite aux travaux de révision de ladite convention qui se sont tenus en septembre dernier au siège du SYNDUSTRICAM. Elle avait pour but de s’assurer que  les propositions de toutes les parties prenantes et les corrections apportées à l’ancienne convention collective avaient bien été prises en compte lors de la rédaction du projet de convention. 

A cet effet, une équipe du MINTSS avec à sa tête Mme Sankep Angeline, Directeur des Relations Professionnelles, à effectuer le déplacement de Yaoundé.

Ce projet de convention collective qui revalorise la situation de l’employé au sein des entreprises industrielles sera signé dans les prochaines semaines. 

Signature d’une  nouvelle Convention collective 

En présence de Grégoire Owona, le Ministre du travail et de la sécurité sociale, le secteur de l’industrie de transformation du Cameroun (filières agroalimentaire, alimentaire, chimique, textile, métallurgique, papiers et dérivés électronique etc…), est désormais doté d’une nouvelle convention collective. La liasse documentaire contenant les dispositions consensuellement arrêtées par les parties, a été signée, ce 6 janvier 2023, par Jean Bosco Kitchabo, le représentant des travailleurs de ce secteur, par David Koba, celui des employeurs, ainsi que par Angéline Sankep, du Ministère du travail et de la sécurité sociale, Présidente de la Commission mixte paritaire dédiée.

Le processus de révision de l’ancienne convention collective révisée en 2016 a été rigoureusement mené par le Syndustricam, le Syndicat des Industriels du Cameroun, dont les étapes ont été suivies scrupuleusement par Samuel Njanga Kondo Ngande, le Président dudit Syndicat. Plusieurs concertations ont ainsi précédé la signature de la nouvelle convention collective des industries de transformation du Cameroun. Dont les plus décisives tenues les 15 et 16 septembre 2022, et le 23 novembre 2022 à Douala.

“À travers ces échanges convergents, dont l’ultime objectif était d’une part de trouver de concert des voies et moyens qui sont de nature à atténuer les effets négatifs vécus par le secteur de l’industrie de transformation et son personnel à cause du phénomène de la Covid 19, nonobstant le caractère résilient dudit secteur, auxquels s’ajoutent ceux induits de la guerre Russo-Ukrainienne, qui ont entraîné des effets exogènes néfastes dans notre économie”, a indiqué Samuel Njanga Kondo Ngande.

Le nouveau texte bâti autour d’une soixantaine d’articles précise entre autres, l’internalisation des dispositions de l’Arrêté Minefop du 21 avril 2019 fixant les modalités de l’attestation de carence de la main d’œuvre nationale dans les projets d’investissement public et privé concernant le travailleur de nationalité étrangère, l’instauration d’un code d’éthique et de valeur opposables aux travailleurs, le relèvement des taux applicables aux calculs de l’indemnité de licenciement etc…

Réaction de Samuel Njanga Kondo Ngande, Président du Syndustricam 

“Un contenu innovant et riche…”

La convention collective a vocation à déterminer le statut collectif des salariés concernés et à régir la relation entre l’employeur et le salarié. Elle prévoit des dispositions non prévues par le Code du travail. En s’appuyant sur le Smig actuel et le taux d’inflation, en un mot la vie chère, les membres, après un accord collectif, ont posé les jalons qui présagent une cohésion sociale digne des espoirs des employés. Toutefois, ces gestes honorables ne sont que des appels à la prise en compte par les pouvoirs publics de la nécessité de revaloriser le Smig au Cameroun pour améliorer davantage les conditions de vie des employés (….). La nouvelle convention nationale des industries de transformation dont celles membres du Syndustricam, avec un contenu très innovant et enrichissant aux fins de l’essor du secteur vital de notre économie.

Taux de conversion en douanes des monnaies étrangères en monnaie locale

La Direction Générale des Douanes fixe les taux de conversion en douanes des monnaies étrangères en monnaie locale.

Dans un arrêté diffusé le 16 novembre 2022, la Direction Générale des Douanes fixe la parité des principales devises étrangères et monnaies de la zone franc applicable du 15 novembre 2022 au 15 février 2023. Il en ressort que les fluctuations des cours des devises en hausse ou en baisse jusqu’à 1% n’entraîneront pas de redressement de la valeur imposable. 

En effet, la délivrance de la déclaration d’importation par la SGS ou par la délégation régionale du Ministère du Commerce est conditionnée par la production d’une facture proforma par l’usager ou son commissionnaire agréé. La DGD prélève  un taux sur la valeur imposable du montant en devise de la facture. Le taux de la parité en devise peut varier, cependant la fluctuation à la hausse ou à la baisse jusqu’à 1% n’entraîne pas un redressement. Toute variation autre que celle qui tombe dans cette grille implique automatiquement un redressement.

Action publique : la fiscalité repensée en 2023

L’action publique sur la fiscalité se joue sur plusieurs pans économiques et financiers : consolidation des acquis, poursuite des projets, et renforcement de l’import-substitution. Dans la mouvance de la politique budgétaire de 2022, l’élaboration  du budget 2023 devra poursuivre l’exécution des actions contenues dans le plan global de réforme des finances publiques. Ce, afin de renforcer le budget-programme (préparation, présentation, exécution, suivi-évaluation).

Ce budget en préparation devra ainsi s’appuyer  sur la finalisation  et la mise en service des grands projets de première génération restants, la poursuite et la préparation des grands projets de  deuxième génération, le renforcement de la cohésion  sociale et du  processus de décentralisation, la poursuite de la mise en œuvre de l’import-substitution, la poursuite de la reconstruction des régions du Nord-ouest, du Sud-ouest, et de l’extrême-Nord affectées par les crises, ainsi que sur la veille sécuritaire et sanitaire. Les objectifs de l’action publique sont clairement définis dans la circulaire présidentielle du 23 août 2022. Il s’agit globalement de la consolidation de la reprise économique et l’accélération de la transformation structurelle. 

Action publique et priorités

Sur le plan sécuritaire, le budget 2023 s’articulera sur le maintien de la  veille sécuritaire et le renforcement du processus  de désarmement, de démobilisation et de réintégration des combattants sécessionnistes, ainsi que  leur réintégration.

Sur le plan économique , la circulaire du président de la République axe l’action publique sur la réhabilitation et la maintenance des infrastructures existantes, l’orientation de la commande publique  en bien et services  vers la production locale, notamment dans la filière bois, le renforcement de l’accompagnement des entreprises investissant dans les filières  prioritaires de la SND 30 (agroalimentaire), la facilitation de l’accès  au foncier ou le renforcement des infrastructures énergétiques.

Le Président de la République instruit également la mise en œuvre de manière  coordonnée des actions du plan d’impulsion de la SND 30, l’intégration sous régionale, le développement des infrastructures de transports, le désenclavement des  bassins de production, la poursuite du développement de l’économie numérique, l’identification des mesures d’encadrement des activités liées  aux  crypto monnaies, l’amélioration de la compétitivité de l’économie locale, ou encore le renforcement des capacités de stockage, de conditionnement et de distribution des denrées  alimentaires, etc.

Grandes orientations en fiscalité

Par ailleurs, la  circulaire  énonce  abondamment les grandes orientations en fiscalité interne (renforcement de la neutralité de la Tva, mise en place d’un  régime adapté aux PMEs, clarification du régime fiscal applicable aux restructurations d’entreprises, etc.), en fiscalité  de porte (poursuite de la mise en œuvre de la politique d’import-substitution, politique fiscale incitative et de promotion de l’utilisation des matières premières et intrants locaux, suppression des exonérations sur les importations portant sur les produits fabriqués localement ou disposant de substituts locaux, etc.).

Au plan social (renforcer le caractère exclusif de la croissance économique, la poursuite du renforcement des projets filets sociaux, poursuite de la mise en œuvre de la couverture santé  universelle etc..), puis  en matière  de gouvernance (poursuite de la mise en œuvre du plan global de réforme de la gestion des finances publiques, poursuite de l’élaboration des textes d’application du code des collectivités territoriales décentralisées et de la mise en œuvre de la fonction publique locale, etc.).

Budget 2023 : cadrage dans un contexte macroéconomique incertain

Tradition respectée par le Président de la République. S.E Paul Biya a, comme d’accoutumé à cette période de l’année, signé la circulaire relative à la préparation du budget de l’État. Depuis ce 23 août 2022, l’acte correspondant à l’exercice 2023 est connu.

Adressée au premier ministre, Chef du gouvernement, aux Ministres d’État, aux Ministres, Ministres délégués, Secrétaire d’État et aux Gouverneurs des Régions, la circulaire présidentielle a été élaborée dans un contexte macroéconomique particulier. Sur le plan international, elle intervient  au moment  où  l’économie  mondiale  connaît  un ralentissement causé par le conflit Russo-ukrainien. Conflit dont les conséquences ont un impact négatif  sur l’approvisionnement des marchés et sur le surenchérissement de divers produits. D’après les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la croissance de l’économie  mondiale devrait  se situer à 3,6% en 2022 (6,1% en 2021).

Budget 2023 Etat du Cameroun et la CEMAC

En Afrique  sub-saharienne, le ralentissement de l’activité mondiale constitue un obstacle supplémentaire à la croissance de la zone, corollaire du recul de la demande émanant des principaux partenaires commerciaux. L’Afrique  Sub-saharienne est également marquée par des menaces sécuritaires, rendant plusieurs pays de la zone vulnérable. Les prévisions  de croissance économique  de la région tablent sur un taux de 3,8% en 2022 (4,5% en 2021). Quant à la zone  CEMAC, le taux de  croissance est projeté  à 3% (1,9% en 2021). 

La circulaire  de ce 23 août 2022 met également  un accent  sur l’inflation qui devrait être  élevée en 2022, du fait de la crise Russo-ukrainienne et des aléas  post-Covid 19. 7,4% au niveau mondial  (4,7% en 2021), 11% en Afrique sub-saharienne (11% en 2021), et 3,6% en zone CEMAC. Sur le plan national, le contexte affiche une croissance  révisée  à  4% en 2022 (4,2% initialement). Révision  qui se justifie  logiquement par la dégradation des perspectives de l’économie mondiale. Dans le même ordre, « l’inflation sera maîtrisée  en dessous de 3% en 2022, grâce à la poursuite de la mise en œuvre des mesures de lutte contre la vie chère », mentionne la circulaire.  Qui entrevoit par ailleurs une atténuation  des effets de la crise Ukrainienne.  

De ce fait, les projections tablent sur une croissance  de 4,6% de l’économie  camerounaise: 4,8% pour le secteur  non-pétrolier, et 5% pour le secteur  pétrolier. Rappelons  que le budget de l’État du  Cameroun pour l’exercice 2023 est adossé  sur la stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND 30) qui opérationnalise la seconde phase de la « Vision 2035 » des objectifs de  développement du Cameroun.

Recettes budgétaires : assurer la soutenabilité et la viabilité financière de l’État

Parlant de recettes budgétaires, au total, 24 points saillants caractérisent les orientations générales de la politique budgétaire du Cameroun pour l’exercice  2023. La circulaire du Président de la République indique clairement que celles-ci demeurent  basées  sur la « poursuite  de la consolidation  budgétaire en vue d’assurer  à l’État, des marges de manœuvre budgétaires saines à moyen terme, compatibles avec  un niveau d’endettement soutenable et garantissant  la viabilité financière de son programme de dépenses adossé sur la SND 30 », relève la circulaire. (LIRE AUSSI Action publique : la fiscalité repensée en 2023).

Ainsi, un accent sera mis sur l’optimisation en recettes non-pétrolières, la maîtrise et l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques. Sur l’optimisation  de la mobilisation des recettes fiscales internes, il est attendu en matière d’élargissement de l’assiette fiscale, la poursuite de la rationalisation de la dépense fiscale (suppression des exonérations inefficaces ou soumission à des taux réduits), le renforcement de fiscalité environnementale. 

Recettes budgétaires et recouvrements

En matière  de promotion du civisme fiscal et de suivi des contribuables, la circulaire insiste sur la poursuite de la simplification de la  fiscalité des particuliers, de la promotion de la mise en conformité fiscale des contribuables ou l’extension du champ d’application de l’attestation de non redevance aux opérations non-encore couvertes.

Des mesures sur la fiscalité locale, la sécurisation des recettes, le contrôle et la lutte contre la fraude renforceront l’optimisation  de la mobilisation des recettes budgétaires. Dans le cadre de son budget 2023, l’État du Cameroun compte envisage une mobilisation optimale des recettes douanières (amélioration de la qualité de la prise en charge des marchandises, poursuite de la soumission des droits d’accises des biens de luxe, élargissement de l’assiette imposable à travers une meilleure taxation des niches fiscales etc.). 

Les recettes non-fiscales

Sur les recettes non-fiscales, il est attendu une mobilisation à  travers l’amélioration du recouvrement des recettes de services, l’élargissement de l’assiette, la sécurisation des procédures de collecte, ou l’amélioration de la qualité de service. Sur les dépenses  du personnel, la circulaire présidentielle instruit la poursuite des actions d’assainissement du fichier solde, du personnel et des pensions. (LIRE AUSSI : Budget 2023 : cadrage dans un contexte macroéconomique incertain).

Les axes sur les achats de biens et services, la subvention de fonctionnement accordée aux établissements publics, la gestion de la dette, le développement du marché  de la dette domestique ont été rigoureusement pris en considération concernant la consolidation  budgétaire de l’État, qui lui permettra d’assurer  des marges de manœuvre budgétaires saines à moyen terme, compatibles avec  un niveau d’endettement soutenable. Ainsi que de garantir  la viabilité financière de son programme de dépenses adossé sur la SND 30.

Formation inter-entreprise en maintenance des groupes électrogènes

La cérémonie de clôture de la première édition des Formations Inter-entreprises organisée par le SYNDUSTRICAM en partenariat avec CISPHOENIX a eu lieu jeudi 15 décembre 2022 avec la remise des parchemins aux employés des différentes entreprises. 

Conscient de la dépendance énergétique dont font face les entreprises industrielles et les difficultés qu’elles ont à prévenir les risques et problèmes liés au bon fonctionnement de leur groupe électrogène, le SYNDUSTRICAM a proposé à ses membres une formation en MAINTENANCE DES GROUPES ELECTROGENES. Les entreprises ALUBASSA S.A, AZUR S.A  et SOCARTO ont répondu à cet appel en envoyant chacune deux techniciens suivre cette formation qui a duré 01 mois auprès du Partenaire CISPHOENIX. 

Le Partenaire choisi (CISPHOENIX) est un établissement du groupe d’instituts privés de formation professionnel CIS-CAMEROON INSTITUTE OF SPECIALISATION, qui depuis 2009 capitalise une expérience approfondie dans la formation des professionnels salariés. Grâce à la formation dispensée, les bénéficiaires sont capables d’entretenir régulièrement les groupes électrogènes pour garantir leur approvisionnement en alimentation électrique de qualité tout au long de leur vie. 

Ces derniers ont d’ailleurs exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la formation. «Cette formation a été bénéfique pour nous, elle nous a permis d’établir une nouvelle check-list et de la mettre régulièrement à niveau. Le volet post-formation avec le groupe WhatsApp mis en place pour le suivi est également une très bonne idée dans la mesure où elle nous permet d’échanger avec le formateur et nos collègues des autres entreprises pour un meilleur partage d’expérience» indique l’un des bénéficiaires

Pour Monsieur EPEE SAME, Secrétaire Général du SYNDUSTRICAM, cette formation n’est que le début d’une longue série, car d’autres suivront dans divers domaine. En effet, le Syndustricam avec ses différents partenaires souhaite contribuer au développement des compétences du personnel de ses membres.                

CEMAC : Quelle place pour l’industrie de transformation dans les projets intégrateurs ?

1700 milliards de FCFA à mobiliser pour réaliser 11 projets intégrateurs. C’est le volume d’investissements à dégager par les 6 pays de la sous-région pour booster leur intégration et développer des secteurs stratégiques de l’économie de la zone. Il s’agit de la volonté des chefs d’État de la sous région Afrique centrale, réunis à Yaoundé le vendredi, 17 mars 2023, à l’occasion de la 15ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats de la sous-région.

L’ouverture de la Conférence a été marquée par les allocutions du Président Paul Biya, Président de la République du Cameroun, Président en Exercice sortant de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale  (CEMAC) et du Professeur Daniel Ona Ondo, Président sortant de la Commission, qui ont appelé à la solidarité et à l’intégration régionale, conditions sine qua non pour faire de la CEMAC. Placée sous  le thème : «valoriser le capital humain pour une CEMAC émergente », la 15ème session ordinaire se tient au moment où la communauté internationale de manière générale fait face à une relance économique post Covid-19, la guerre Ukraino-Russe, l’inflation, et de la sous-région CEMAC en particulier. Des contingences qui ont ramé à contre-courant, aux efforts de relance économique à cette période.

Une rallonge pour booster les économies de la Sous-région

Il était donc important pour ces chefs d’Etat: Paul Biya, Sassou Nguessou , Théodore Obiang Nguema de la Guinée Équatoriale, Ali Bongo du Gabon, Pr. Archange Touadera de la Centrafrique, et Mahamat Deby du Tchad, de se retrouver après trois ans de rallonge sur la mandature du Cameroun, à la Présidence de la CEMAC, pour examiner divers dossiers et politiques  pour booster les économies de la sous-région Afrique centrale, les rendre plus résilientes face à des éventuelles crises, d’une part, et faire de la gouvernance intégrative une réalité d’autre part.

Avec un budget de 94 milliards de FCFA, la CEMAC fait, en effet, face à de nombreuses questions de gouvernance intégrative. Les chefs d’Etat de cette institution sous régionale sont donc interpellés pour qu’ils jouent leur rôle dans la mise en œuvre d’une  gouvernance intégrative de croissance.

Malgré,  Paul Biya parle d’un taux de croissance qui est estimé à 1,7% en 2021 et à 2,9% en 2022. Les efforts de consolidation budgétaire produisent des résultats appréciables. Les soldes budgétaires et de notre compte courant extérieur s’améliorent progressivement », fait observer le Président de la République du Cameroun.

Notons que plusieurs contraintes économiques et financières, et constituent un frein pour le développement de la sous-région. Pour y remédier, il est primordial de relever le défi de la transformation structurelle des économies de la CEMAC. Car, elle permettra « de réduire substantiellement le déficit de notre balance commerciale et notre exposition aux chocs extérieurs. La politique d’import-substitution est une bonne option pour l’atteinte de ces objectifs», poursuit le Président Paul Biya.

La valorisation du capital humain demeure incontestablement la pierre angulaire de ces chantiers. Les États s’accordent à ce que si la sous-région veut prétendre à une quelconque émergence, elle doit disposer d’une ressource humaine en bonne santé, bien formée dans les diverses disciplines et adaptées aux besoins du marché de l’emploi et du développement de la communauté. Également, ils conviennent de la nécessité de trouver des solutions aux problématiques qui se dégagent de cette thématique centrale.

11 projets intégrateurs de la CEMAC pour relancer la zone

Après des travaux à huis-clos, la 15ème conférence de la session ordinaire des chefs d’État de la CEMAC a retenu onze projets intégrateurs de la CEMAC pour relancer la zone:  renforcement de l’intégration sous-région, monnaie commune forte et stable, libre circulation des personnes et des biens, respect du principe de rotation à tête de la CEMAC, accélération de la relance économique, facilitation du transport du transit dans la zone CEMAC, création de la compagnie aérienne Air CEMAC, effectivité du passeport CEMAC pour tous,  création du réseau mobile pour tous, augmentation des emplois décents pour les jeunes, et amélioration de l’environnement des affaires.  Pour en faire une réalité, la CEMAC entend mobiliser une enveloppe globale de 1700 milliards de FCFA. 

Il s’agit de la construction d’un pont sur le fleuve Ntem, de la voie express Lolabé-Campo, Construction de la route Ndendé-Doussala, la route Kogo-Akurenam, du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena, l’aménagement hydroélectrique du barrage de Chollet et lignes électriques Cameroun-Gabon-Congo-RCA, l’interconnexion du Cameroun avec les autres pays de la CEMAC par fibre optique, la construction du port sec de Beloko, la construction du port sec de Dolisie, et la construction de l’Université inter-États Cameroun-Congo. Dans ce contexte, les industries de transformation de la zone en général, celles du Cameroun en particulier, devraient bénéficier des retombées de ce vaste marché, dans divers secteurs.