Syndustricam

Syndicat des Industriels du Cameroun

Homologation des Tarifs au Port de Garoua

Le Directeur Général de l’Autorité Portuaire Nationale, Mme AYUKETAH PAMELA, a signé le 14 janvier dernier une décision portant homologation des tarifs hors taxes des services rendus au port de Garoua.

Considérant la Décision N°0027/APN/DG/DRCAP du 14 janvier 2025, ces tarifs homologués sont des tarifs plafonds. Y sont institués, des redevances portuaires ci-après sur les différentes activités menées au port de Garoua :

  • La redevance d’accostage ;
  • La redevance de stationnement ;
  • La redevance d’embarquement ;
  • La redevance de transit ;
  • La redevance d’entreposage ;
  • la manutention ;
  • la redevance de partance.

Les personnes assujetties au paiement desdites redevances sont des propriétaires des bateaux et les propriétaires des marchandises transitant par les installations du port de Garoua.

Pour plus amples informations, téléchargez le document complet ici.

Programmation Monétaire 2025 : Le Syndustricam plaide pour une politique monétaire favorable aux industries

Dans le cadre des travaux de programmation monétaire initiale pour 2025, une mission de la BEAC a séjourné à Douala du 12 au 26 février.

Le 17 février, le Secrétaire Général du Syndustricam et ses collaborateurs ont reçu la délégation de la BEAC à l’immeuble Standing House pour une séance de travail d’une heure et demie. Les discussions ont porté sur l’état de l’économie nationale et les enjeux spécifiques du secteur industriel.

💡 Un secteur industriel sous pression

Les échanges ont abordé plusieurs préoccupations majeures pour les industries camerounaises :

❌ Inflation persistante et coût des matières premières.

❌ Innovations fiscales et réglementaires de 2025 (Loi de finances, fiscalité locale).

❌ Problématiques salariales et environnementales spécifiques aux industries.

A ce sujet, le Syndustricam a exposé les principaux obstacles à la compétitivité industrielle :

🔹 Contraintes financières : Accès limité aux financements ;

🔹 Défis infrastructurels : Insuffisance énergétique, état des routes ;

🔹 Problèmes logistiques : Tracasseries sur les corridors de transport ;

🔹 Obstacles concurrentiels : Régulation rigide des prix, importations incontrôlées, contrebande.

Face aux défis multiples, les industries camerounaises, accompagnées par le Syndustricam, ont mis en place diverses stratégies d’adaptation qui fondent aujourd’hui leur résilience. Ces stratégies concernent notamment :

  • l’optimisation interne et la maîtrise des coûts à travers l’adoption de nouvelles stratégies de gestion des ressources, la réduction des charges opérationnelles, le renforcement de l’efficacité énergétique, …
  • le développement de synergies industrielles qui se traduit par la collaboration renforcée entre entreprises pour mutualiser certaines infrastructures et réduire les coûts logistiques.
  • La diversification des approvisionnements qui consiste en la recherche de fournisseurs alternatifs pour contourner les difficultés liées aux importations et sécuriser les chaînes d’approvisionnement.
  • L’innovation et la montée en gamme par des investissements dans la modernisation des équipements et la transformation des produits afin de mieux répondre aux attentes du marché.
  • Les plaidoyers et dialogue avec les pouvoirs publics qui a consisté à mobiliser les industriels, sous l’impulsion du Syndustricam, pour défendre des réformes visant à améliorer l’environnement économique.

💼 L’action du Syndustricam pour un climat des affaires favorable

Au-delà de son rôle de défense des intérêts industriels, le Syndustricam a également évoqué ses initiatives pour soutenir ses membres dans leur développement et leur adaptation. Au cours de l’année 2024, elles ont porté sur :

  • L’accompagnement personnalisé des entreprises dans l’optimisation de leur modèle économique ;
  • La facilitation de partenariats stratégiques pour l’accès aux financements et aux opportunités commerciales ;
  • La représentation active dans les hautes instances économiques, avec des propositions visant à assouplir certaines réglementations et améliorer l’environnement des affaires.

Grâce à ces actions et aux efforts conjugués des entreprises industrielles, le secteur cherche non seulement à surmonter les défis conjoncturels, mais aussi à bâtir un modèle plus robuste et compétitif sur le long terme.

Le Syndustricam espère, à l’issue de cet échange, une programmation monétaire adossée aux réalités économiques vécues par les industries. Au regard des défis exposés lors de cette séance de travail, il paraît impératif que la politique monétaire intègre ces contraintes afin d’éviter des décisions macroéconomiques en décalage avec les besoins réels du secteur productif et la compétitivité industrielle du Cameroun.

FRUCTUEUX ENTRETIEN ENTRE LE PRÉSIDENT DU SYNDUSTRICAM ET L’AMBASSADEUR DE CÔTE D’IVOIRE AU CAMEROUN

Mercredi 26 février 2025, le Président du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM), Monsieur Samuel NJANGA KONDO NGANDE a reçu à son immeuble siège Son Excellence Monsieur Filbert KOUASSI GLEGAUD, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Cameroun et en Centrafrique. En visite officielle à Douala, S.E.M Filbert KOUASSI s’est entretenu avec le Président du Syndustricam sur les actions conduites par son ambassade, conformément à la Feuille de route qui lui a été confié. Au rang de ces actions figure en bonne place l’organisation prochaine par l’ambassade de Côte d’Ivoire à Yaoundé, d’un Forum de coopération économique bilatérale secteur public – secteur privé qui se tiendra à Abidjan courant avril 2025.

L’Ambassadeur a saisi l’occasion de cette rencontre pour inviter le Syndustricam à jouer un rôle important lors de cet évènement, en sa qualité d’organisation professionnelle  de premier ordre, mais également à activer son réseau d’industriels pour mobiliser grand nombre de ses adhérents à prendre part à cet important rendez-vous. En réponse, le Président du Syndustricam a accueilli favorablement cette initiative, tout en remerciant son Excellence de l’attention portée au patronat des industriels.  Il n’a pas manqué de souligner les enjeux multiformes qu’offrirait une telle rencontre.

La 1ère édition du Forum de Coopération bilatérale « Secteur Public et Privé » à Abidjan permettra d’explorer les opportunités d’investissement et des débouchés. Par ailleurs, il s’agira de mettre sur pied une plateforme tournante permettant des rencontres, des échanges commerciaux et culturels, d’occasions d’affaires entre les institutions publiques, les opérateurs économiques et culturels des pays.

Rencontre des Responsables RH du Syndustricam : Climat social et mise en œuvre de la Convention collective

Le mardi 14 janvier 2025, les Directeurs et Responsables des Ressources Humaines de plusieurs entreprises industrielles se sont réunis à l’immeuble siège du Syndustricam, situé à Douala, Akwa. Cette rencontre a permis d’échanger sur la conjoncture et le climat social au sein des industries, mais aussi de dresser un état des lieux de la mise en œuvre de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) dans les entreprises concernées.

Conjoncture et climat social : des efforts dans un contexte complexe

Les participants ont mis en exergue les efforts constants pour maintenir un climat social sain et serein, malgré un contexte marqué par des incertitudes et des difficultés croissantes. Plusieurs points ont été soulevés, notamment :

  • L’inflation généralisée, qui affecte les coûts de production et le pouvoir d’achat des travailleurs.
  • Les contraintes sectorielles, en particulier les difficultés liées à la fixation des prix de vente des produits industriels.
  • Les problèmes d’approvisionnement, impactant la chaîne de production.
  • Les exigences administratives et financières de la Loi de finances 2025 et de la nouvelle loi sur la fiscalité locale.
  • Les problèmes énergétiques, aggravés par les délestages fréquents.
  • Les incertitudes politiques à venir, qui influencent le climat des affaires.

Malgré ces défis, les responsables RH ont souligné l’importance de maintenir une communication fluide avec les travailleurs pour assurer la stabilité sociale et limiter les tensions.

État des lieux de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT)

La rencontre a également été l’occasion de discuter de la mise en œuvre de la CCNIT. Les responsables RH ont pris note de la volonté exprimée par les syndicats de travailleurs de procéder à une évaluation de cette convention en vue d’une éventuelle révision.

Il convient de rappeler que la dernière révision de la CCNIT remonte au 6 janvier 2023. En 2024, la grille salariale a été réévaluée pour s’aligner sur le nouveau SMIG fixé à 60 000 FCFA. Cette dynamique d’adaptation régulière témoigne de l’engagement des parties prenantes à équilibrer les intérêts des employeurs et des travailleurs.

Perspectives d’un dialogue bipartite renforcé

Les responsables RH ont exprimé leur disponibilité à rencontrer les représentants des travailleurs dans le cadre d’un dialogue bipartite. Ce cadre de concertation est considéré comme essentiel pour :

  • Renforcer la stabilité sociale dans les entreprises industrielles.
  • Améliorer les conditions de travail et la qualité de vie des salariés, en tenant compte des risques inhérents au secteur (accidents, maladies professionnelles).
  • Accroître la compétitivité des entreprises à travers des pratiques innovantes et inclusives.

S’agissant de la Convention Collective, il convient de rappeler qu’il s’agit d’un accord écrit conclu entre un employeur (ou un groupement d’employeurs) et une (ou plusieurs) organisations syndicales représentatives des salariés. Elle vise à :

  • Compléter ou adapter la législation du travail par des dispositions spécifiques.
  • Déterminer le statut collectif des salariés.
  • Régir les relations entre employeurs et salariés.

Elle traite notamment des conditions d’emploi, de formation professionnelle, de travail, ainsi que des garanties sociales. Des clauses y sont incluses sur le contrat de travail, la période d’essai, la rémunération, la durée du travail, les congés payés, les absences, le préavis, et les indemnités de rupture. En aucun cas, une convention collective ne peut être moins favorable que les dispositions d’ordre public prévues dans le Code du travail.

La concertation entre RH et Syndicalistes marquera une nouvelle étape dans la consolidation des relations sociales au sein du secteur industriel camerounais, tout en témoignant d’une volonté commune d’avancer ensemble face aux enjeux économiques et sociaux actuels.

Séance de travail sur la révision de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation du Cameroun

Les organisations syndicales du secteur industriel ont récemment adressé une demande au Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS) pour engager le processus de révision de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation du Cameroun.

Dans cette correspondance, les organisations syndicales sollicitent la formalisation de la Commission Mixte Paritaire en vue de réviser la Convention, en vigueur depuis le 06 janvier 2023, conformément au délai de deux ans prévu à l’Article 3 : Révision – Durée de la Convention.

Elles y ont également joint une liste de 26 propositions de modifications, principalement orientées vers l’amélioration des droits et des conditions des travailleurs dans le secteur industriel.

Dans le cadre de la préparation des négociations à venir, nous convions les Responsables des Ressources Humaines dees votre entreprise à une séance technique d’échanges qui se tiendra le Mardi 14 Janvier 2025 dès 10h00 au siège du Syndustricam à Akwa.

L’objectif de cette séance sera d’examiner en détail les propositions formulées par les représentants des travailleurs et de préparer les contrepropositions à défendre lors des négociations.

Fructueux entretien entre Pierre Emmanuel Nkoa Ayissi et les membres du Syndustricam

Le Président du Syndustricam accompagné des membres du bureau ont reçu en audience, le Directeur Nationale de la Banque des Etats pour l’Afrique Centrale (BEAC) ce mercredi 18 septembre 2024. En Visite de travail annuelle à l’Agence de la BEAC Douala, Pierre Emmanuel Nkoa Ayissi s’est entretenu avec les membres du Syndustricam sur les actions conduites par son institution en faveur des entreprises du secteur industriel.

Le Centre de Commerce Extérieur au Syndustricam

Le jeudi 22 Août 2024, le Président du Syndicat des Industriels du Cameroun, M. Samuel NJANGA KONDO a reçu en audience, pour une séance de travail, une délégation du Centre de Commerce Extérieur (Foreign Trade Center) de la Fédération de Russie. La délégation du CCE était composée de Monsieur Dmitry Ezkov et de M. Denis Bukshnaïtis, respectivement Deputy Director et Chief Specialist du Foreign Trade Center. Pour l’occasion, le Président du Syndustricam était accompagné de M. Jean-Jacques NGANGUE DOOH (DGA SOCARTO) et Vincent KOUETE, Secrétaire Général du Syndustricam.

Après les présentations respectives des deux organisations (CCE et Syndustricam) et de leurs missions, les échanges ont porté sur les opportunités de commerce et d’investissement impliquant les entreprises de la Fédération de Russie et les industriels camerounais et sur les contraintes logistiques et financières (outils de transactions bancaires) induites par le contexte de la Guerre Russo-Ukrainienne et des sanctions décrétées par plusieurs pays contre la Russie.

Louant le dynamisme du Syndustricam dans la promotion du secteur industriel camerounais, le Deputy Director et le Chief Specialist du CCE ont présenté des opportunités d’échanges dans certains domaines où des industries russes présentent des avantages compétitifs par rapport à leurs homologues chinoises et européennes. Il s’agit notamment des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, les équipements médicaux, les outils de test qualité, les équipements de boulangerie, le machinisme agricole, les intrants vétérinaires, les technologies agricoles, les équipements et matériels de transport, la production de la pâte à papier, etc.

Les interlocuteurs ont convenu de poursuivre ces échanges, en explorant, côté camerounais, les industries susceptibles d’être intéressées par les partenariats présentés à travers les organisations regroupent les acteurs des secteurs concernés et même certains ordres professionnels.

En résumé, le Foreign Trade Center est une organisation autonome à but non lucratif, émanation du ministère de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie. Sa mission est double : (i) servir de plate-forme de communication entre les entreprises russes et les autorités réglementaires de l’État ; (ii) être un Centre d’information et d’analyse du commerce extérieur pour aider les entreprises russes à élargir l’accès aux marchés étrangers et à accroître la compétitivité sur le marché intérieur.

Préoccupations fiscales des industries

Dans le cadre des concertations organisées par l’administration fiscale avec les organisations du secteur privé en prélude à l’élaboration du projet de Loi de Finances 2025, l’équipe de la Direction Générale des Impôts conduite par M. Roger Athanase MEYONG ABATH, a tenu une séance de travail avec la délégation du Syndustricam le mardi 27 Août 2024.

Outre les propos liminaires, la séance a été consacrée à l’examen des préoccupations et propositions formulées par le Syndicat, aussi bien celles transmises antérieurement à l’administration fiscale que celles évoquées séance tenante par les membres présents. L’Administration fiscale a reconnu que la plupart des propositions étaient pertinentes, mais a indiqué que pour certaines d’entre elles, l’implémentation nécessitera un certain temps et pour d’autres, des concertations seront nécessaires avec d’autres administrations.

Aussi, la séance de travail a débouché sur les principales recommandations suivantes :

  1. Le Syndustricam devra saisir les administrations concernées par certaines réformes (MINEPDED, MINDCAFF,  DGTCF, …) pour motiver les propositions faites ;
  2. Les industries dont des produits fabriqués à base de matières premières locales sont “indûment” imposés aux droits d’accises doivent produire des notes précises sur leurs procédés de fabrication et se rapprocher de la DGI pour motiver la suppression de ces droits ;
  3. Les PMI dont les clients réclament des attestations de retenue à la source de précomptes sont priées de saisir la DGI pour faire configurer leurs comptes dans le système afin de leur permettre de délivrer automatiquement ces attestations ;
  4. Le Syndustricam est invité à participer à la sensibilisation des salariés des entreprises sur la nécessité de faire la déclaration de leurs revenus sur la plate-forme dédiée de l’administration fiscale.

Au terme de la rencontre, le DGI a indiqué que son administration reste disponible à recevoir d’éventuelles autres propositions pour peu que celles-ci lui parviennent avant le 20 septembre 2024. Il a également souhaité associer les chefs d’entreprises à la lutte contre le “gros informel”. Aussi, pour peaufiner les propositions du Syndicat sur les points déjà évoqués et examiner d’autres préoccupations complémentaires, une séance de travail est prévu le Mardi 10 septembre 2024 à 10h au siège du Syndustricam à Akwa.

LEADERSHIP FÉMININ : La FASFECAM et le SYNDUSTRICAM s’engagent

L’équipe du SYNDUSTRICAM a eu l’honneur de recevoir Mme Elysée BOGNING DEUMANY dans ses locaux le 20 août 2024, pour une séance de travail qui aura duré deux heures.

Au cours de cette rencontre, la Présidente de la Fédération des Associations des Femmes Entrepreneures du Cameroun (FASFECAM) s’est entretenue avec Monsieur Samuel NJANGA KONDO, Président du SYNDUSTRICAM, sur de nombreux sujets, au rang desquels la tenue du Salon International de l’Entrepreneuriat Féminin (SAIEF) à Malabo du 07 au 11 octobre 2024.

L’entrepreneuriat féminin n’a pas été en reste, notamment l’accompagnement des petites et moyennes industries qui exercent dans l’agro-alimentaire et le textile. A ce sujet, des pistes de solution aux problèmes de packaging rencontrés par les entrepreneurs ont été envisagé.

La collaboration entre les deux organisations s’annonce fructueuse, pour une meilleure pénétration des PME – PMI dans la ZLECAF.

SAVONNERIE : Environ 51,5 milliards générés en 2023

Au cours de l’année 2023, les savonneries en activité au Cameroun ont commercialisé environ 66 591 tonnes de savon vers l’étranger pour un montant de 51,5 milliards de F. L’information provient de l’institut national de la statistique (INS). Ce volume de vente est en hausse de 12 000 tonnes, soit 22% en glissement annuel. En valeur, les exportations de savon de ménage du Cameroun ont rapporté 14,5 milliards de F de plus qu’en 2022, correspondant à une augmentation des recettes de 39%.

Notons que le gouvernement camerounais a autorisé des importations d’huile de palme brut d’un volume de 200 000 tonnes, pour garantir l’approvisionnement des usines de production.