Le Président du Syndustricam accompagné des membres du bureau ont reçu en audience, le Directeur Nationale de la Banque des Etats pour l’Afrique Centrale (BEAC) ce mercredi 18 septembre 2024. En Visite de travail annuelle à l’Agence de la BEAC Douala, Pierre Emmanuel Nkoa Ayissi s’est entretenu avec les membres du Syndustricam sur les actions conduites par son institution en faveur des entreprises du secteur industriel.
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Le Centre de Commerce Extérieur au Syndustricam
Le jeudi 22 Août 2024, le Président du Syndicat des Industriels du Cameroun, M. Samuel NJANGA KONDO a reçu en audience, pour une séance de travail, une délégation du Centre de Commerce Extérieur (Foreign Trade Center) de la Fédération de Russie. La délégation du CCE était composée de Monsieur Dmitry Ezkov et de M. Denis Bukshnaïtis, respectivement Deputy Director et Chief Specialist du Foreign Trade Center. Pour l’occasion, le Président du Syndustricam était accompagné de M. Jean-Jacques NGANGUE DOOH (DGA SOCARTO) et Vincent KOUETE, Secrétaire Général du Syndustricam.
Après les présentations respectives des deux organisations (CCE et Syndustricam) et de leurs missions, les échanges ont porté sur les opportunités de commerce et d’investissement impliquant les entreprises de la Fédération de Russie et les industriels camerounais et sur les contraintes logistiques et financières (outils de transactions bancaires) induites par le contexte de la Guerre Russo-Ukrainienne et des sanctions décrétées par plusieurs pays contre la Russie.
Louant le dynamisme du Syndustricam dans la promotion du secteur industriel camerounais, le Deputy Director et le Chief Specialist du CCE ont présenté des opportunités d’échanges dans certains domaines où des industries russes présentent des avantages compétitifs par rapport à leurs homologues chinoises et européennes. Il s’agit notamment des secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, les équipements médicaux, les outils de test qualité, les équipements de boulangerie, le machinisme agricole, les intrants vétérinaires, les technologies agricoles, les équipements et matériels de transport, la production de la pâte à papier, etc.
Les interlocuteurs ont convenu de poursuivre ces échanges, en explorant, côté camerounais, les industries susceptibles d’être intéressées par les partenariats présentés à travers les organisations regroupent les acteurs des secteurs concernés et même certains ordres professionnels.
En résumé, le Foreign Trade Center est une organisation autonome à but non lucratif, émanation du ministère de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie. Sa mission est double : (i) servir de plate-forme de communication entre les entreprises russes et les autorités réglementaires de l’État ; (ii) être un Centre d’information et d’analyse du commerce extérieur pour aider les entreprises russes à élargir l’accès aux marchés étrangers et à accroître la compétitivité sur le marché intérieur.
Préoccupations fiscales des industries
Dans le cadre des concertations organisées par l’administration fiscale avec les organisations du secteur privé en prélude à l’élaboration du projet de Loi de Finances 2025, l’équipe de la Direction Générale des Impôts conduite par M. Roger Athanase MEYONG ABATH, a tenu une séance de travail avec la délégation du Syndustricam le mardi 27 Août 2024.
Outre les propos liminaires, la séance a été consacrée à l’examen des préoccupations et propositions formulées par le Syndicat, aussi bien celles transmises antérieurement à l’administration fiscale que celles évoquées séance tenante par les membres présents. L’Administration fiscale a reconnu que la plupart des propositions étaient pertinentes, mais a indiqué que pour certaines d’entre elles, l’implémentation nécessitera un certain temps et pour d’autres, des concertations seront nécessaires avec d’autres administrations.
Aussi, la séance de travail a débouché sur les principales recommandations suivantes :
- Le Syndustricam devra saisir les administrations concernées par certaines réformes (MINEPDED, MINDCAFF, DGTCF, …) pour motiver les propositions faites ;
- Les industries dont des produits fabriqués à base de matières premières locales sont “indûment” imposés aux droits d’accises doivent produire des notes précises sur leurs procédés de fabrication et se rapprocher de la DGI pour motiver la suppression de ces droits ;
- Les PMI dont les clients réclament des attestations de retenue à la source de précomptes sont priées de saisir la DGI pour faire configurer leurs comptes dans le système afin de leur permettre de délivrer automatiquement ces attestations ;
- Le Syndustricam est invité à participer à la sensibilisation des salariés des entreprises sur la nécessité de faire la déclaration de leurs revenus sur la plate-forme dédiée de l’administration fiscale.
Au terme de la rencontre, le DGI a indiqué que son administration reste disponible à recevoir d’éventuelles autres propositions pour peu que celles-ci lui parviennent avant le 20 septembre 2024. Il a également souhaité associer les chefs d’entreprises à la lutte contre le “gros informel”. Aussi, pour peaufiner les propositions du Syndicat sur les points déjà évoqués et examiner d’autres préoccupations complémentaires, une séance de travail est prévu le Mardi 10 septembre 2024 à 10h au siège du Syndustricam à Akwa.
LEADERSHIP FÉMININ : La FASFECAM et le SYNDUSTRICAM s’engagent
L’équipe du SYNDUSTRICAM a eu l’honneur de recevoir Mme Elysée BOGNING DEUMANY dans ses locaux le 20 août 2024, pour une séance de travail qui aura duré deux heures.
Au cours de cette rencontre, la Présidente de la Fédération des Associations des Femmes Entrepreneures du Cameroun (FASFECAM) s’est entretenue avec Monsieur Samuel NJANGA KONDO, Président du SYNDUSTRICAM, sur de nombreux sujets, au rang desquels la tenue du Salon International de l’Entrepreneuriat Féminin (SAIEF) à Malabo du 07 au 11 octobre 2024.
L’entrepreneuriat féminin n’a pas été en reste, notamment l’accompagnement des petites et moyennes industries qui exercent dans l’agro-alimentaire et le textile. A ce sujet, des pistes de solution aux problèmes de packaging rencontrés par les entrepreneurs ont été envisagé.
La collaboration entre les deux organisations s’annonce fructueuse, pour une meilleure pénétration des PME – PMI dans la ZLECAF.
SAVONNERIE : Environ 51,5 milliards générés en 2023
Au cours de l’année 2023, les savonneries en activité au Cameroun ont commercialisé environ 66 591 tonnes de savon vers l’étranger pour un montant de 51,5 milliards de F. L’information provient de l’institut national de la statistique (INS). Ce volume de vente est en hausse de 12 000 tonnes, soit 22% en glissement annuel. En valeur, les exportations de savon de ménage du Cameroun ont rapporté 14,5 milliards de F de plus qu’en 2022, correspondant à une augmentation des recettes de 39%.
Notons que le gouvernement camerounais a autorisé des importations d’huile de palme brut d’un volume de 200 000 tonnes, pour garantir l’approvisionnement des usines de production.
Réforme du CBF : La Banque Mondiale attentive aux propositions du Syndustricam
Le Président du Syndustricam, Samuel NJANGA KONDO, Assisté du Secrétaire Général Vincent KOUETE, a tenu une séance d’échange ce jeudi 08 Août 2024 en visio-conférences avec Mme Lili Sisombat, Senior Governance Specialist de la Banque Mondiale basée à Washington DC.
Au menu des échanges, la réforme du dialogue public-privé au Cameroun et principalement de sa principale plateforme qu’est le Cameroon Business Forum (CBF). M. Moïse EKEDI ENDENE, Ancien Secrétaire Permanent du CBF prenait également part aux échanges.
Le Président a saisi cette occasion pour exprimer les préoccupations du Syndicat sur les reculs observés en matière de dialogue public au Cameroun et sur l’inefficacité avérée du CBF dans sa forme actuelle.
Pour un dialogue fertile et plus utile, il a plaidé pour un dialogue ayant pour point de départ les préoccupations des entreprises et mené essentiellement au sein de Groupes de travail mixte paritaires. Le Forum annuel ne devrait dès lors constituer l’apothéose où sont présentés et célébrés les résultats des échanges permanents entretenus tout au long de l’année.
Pour l’avènement d’un tel dialogue, la construction d’un climat de confiance entre l’Etat et les organisations d’entreprises est un prérequis tout comme la volonté politique et la reconnaissance des organisations d’entreprises patronales et sectorielles fortes, légitimes et représentatives.
L’industrie manufacturière se démarque
L’entrée en exploitation de nouveaux opérateurs et l’extension des capacités de certaines industries existantes, le tout sur fond d’accroissement des investissements privés, ont tiré l’activité dans cette branche du secondaire.
Dans un environnement toujours difficile et toujours pas débarrassé des pressions inflationnistes accentuées au niveau national par le relèvement des prix de carburant à la pompe, les secteurs primaires (agriculture et élévage), secondaire (industrie) ou tertiaire (services) ont toutes enregistré un recul d’activité au courant de l’année écoulée. Toutefois, une branche d’activité se démarque. Il s’agit des industries manufacturières dont la croissance doublera en 2023 à 3% contre 1,2% en 2022.
Cette embellie observée dans le secteur manufacturier tient de ce que « la Cameroun continue d’enregistrer l’entrée en exploitation de nouveaux opérateurs, ainsi que l’extension de capacité de certaines industries », mentionne le rapport du Minepat. Des exemples pour étayer cette assertion. D’abord l’entré en production de la société camerounaise Gracedom Bottling Company dans l’industrie brassicole avec à la clé un investissement de 50 milliards de F pour l’installation de trois ligne de productions des boissons gazeuses de marque coca-cola, Fanta et Sprite. Ensuite l’accroissement des capacités des opérateurs des secteurs de la transformation du cacao, de la sidérurgie et de la cimenterie, en vue de mieux adresser la demande intérieur et sous régionale de plus en plus croissante.
Que cache ce bond du secteur manufacturier ?
De l’avis du Minepat, il s’agit de l’effet des mesures incitatives mises en place par le gouvernement pour permettre aux entreprises de ce secteur en particulier et du secteur secondaire en général, de juguler les contrecoups de la hausse généralisée du niveau des prix dont l’une des conséquences pour les industries a été le renchérissement du cout des intrants et donc, des charges de production, affectant leur compétitivité. L’une de ces incitations, c’est la décote de 30% appliquée sur les droits d’accises pour les boissons intégrant des intrants locaux, conformément aux dispositions de la loi de finance 2023. Cette mesure a encouragé la transformation locale des investissements dans ce secteur », souligne le ministère en charge de l’économie. Dans le même sillage, « les exonérations douanières sur les équipements, instituées au titre de la relance post pandémie de 2021, ont permis aux entreprises d’améliorer et d’accroitre graduellement leur stock de capital physique », ajoute la même source.
Bon des investissements
Pour l’année écoulée, les investissements privés se sont accrus. Dans le secteur manufacturier, ils ont été considérables. La balance des paiements estime les entrées nettes à 610,3 milliards de F, en hausses de 33,2 milliards de F par rapport à 2022.
« Ces financements couplés aux financement internes ont permis de réaliser plusieurs projets d’envergure notamment dans le sous-secteur des industries manufacturières », peut-on lire dans le rapport du Minepat. Un dyamisme qui mériterait d’être maintenu, pour permettre de réaliser la transformation structurelle de l’économie camerounaise dont l’industrie manufacturière est la pierre d’angle.
Présentation de la nouvelle grille salariale des industries de transformation
Un atelier sur la nouvelle grille salariale applicable dans le secteur des industries de transformation s’est tenu le 11 juin dernier à Douala. « Industrie : implication de la nouvelle grille arrimée au Smig et perspectives ». C’est sous ce thème que le Syndustricam a organisé un atelier portant sur la présentation au public de la nouvelle grille salariale de la convention collective nationale des industries de transformation.
En janvier 2023, la révision de la convention collective nationale des industries de transformation a abouti à une revalorisation de la grille salariale de 5,5% pour les catégories 1 à 4, de 3,5% pour les catégories 7 à 9, et de 2% pour les catégories 10 à 12. Le 21 mars de la même année, le Premier ministre a signé un décret revalorisant le Smig de 36 270 F à 60 000 F pour les industries, soit une hausse de 65,4%. Dans sa présentation faite au cours de cet atelier, le Secrétaire général du Syndustricam s’est attardé sur le rappel chronologique des différentes étapes qui ont conduit l’arrimage de l’ancienne grille salariale au Smig. (Télécharger la présentation)
Ainsi, le secteur des industries dispose désormais d’une grille salariale arrimée au SMIG et d’application depuis le 1er janvier 2024. L’assistance retiendra, entre autres choses, la donnée suivante : si l’heure est l’application des nouvelles dispositions, à compter du 1er janvier 2024, les entreprises ont la latitude de payer immédiatement ou par tranches.
L’objectif de la nouvelle grille, d’après le Secrétaire générale du Syndustricam, Vincent KOUETE, est de donner un bol d’air aux bas salaires du secteur et d’éviter d’asphyxier les industries, surtout les PMI déjà confrontées à la hausse sensible des charges qu’elles ne peuvent répercuter sur les prix des ventes. Pour les bas salaires en particulier, le Smig de la première catégorie qui était à 39 911 F passe à 60 000 F, soit une augmentation de près de 50%, indiquera Jean Bosco Kitchabo, Président du syndicat départemental des industries chimiques du Wouri et coordonnateur des Syndicats nationaux des groupes de travailleurs du Cameroun.
« La convention collective offre un cadre minimal à travers lequel on exhorte les entreprises à donner le maximum à leur principale force de travail, pour offrir les meilleures conditions de travail possible au employés », soutient M. Kouete.
Rencontres Economiques et Commerciales : Alliance consolidée entre L’ASMEX et le SYNDUSTRICAM
Intensifier les échanges commerciaux, tel était le but visé par les rencontres économiques et commerciales entre les exportateurs marocains et les industriels camerounais.
Les milieux d’affaires CAMEROUN – MAROC se sont retrouvé à Douala, Capitale économique du Cameroun, du 28 au 30 Mai 2024 dans le cadre des Rencontres Economiques et Commerciales organisées par le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM). Ce rendez-vous économique a été l’occasion du rapprochement entre les membres de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) et les opérateurs économiques camerounais, plus précisément les membres du Syndustricam.
Durant trois jours, cet évènement qui a réuni plusieurs entreprises locales et une dizaine d’acteurs économiques provenant du Maroc a donné aux participants l’occasion de nouer des partenariats, d’échanger des expériences, d’explorer de nouvelles destinations et opportunités, à travers des visites d’entreprises locales et des rencontres B2B, mais aussi de découvrir les possibilités d’investissement au Cameroun. Rappelons ici que les échanges commerciaux entre le Cameroun et le Maroc sont chiffrés à environ 108 Millions USD en 2022, dont 107 millions USD exporté par le Maroc et 1 million USD exporté par le Cameroun. Ce qui positionne le Maroc parmi les premiers fournisseurs Africains du Cameroun mais avec un volume d’échange encore très faible.
Afin de booster ces échanges dans un partenariat gagnant-gagnant, Monsieur MOUNIR FERRAM (Directeur Exécutif de l’ASMEX) et Monsieur Samuel NJANGA KONDO (Président du Syndustricam) se sont engagés à travailler sur la réalisation de plusieurs projets communs, notamment dans le secteur de l’agro-industrie et de la pêche industrielle.
Les deux organisations ont convenues de se retrouver au Maroc en 2025 afin de consolider l’alliance stratégique démarrée au Cameroun par la signature de la convention de partenariat d’une part, et d’ autre part l’intégration des associations sectorielles dans leurs projets commun.
La BEAC à l’écoute des Industriels
Ce jeudi 28 mars 2024, à l’Hôtel Platinum Cocotier sis au quartier Bonanjo à Douala s’est déroulée une importante rencontre entre la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et le Syndicat des Industriels du Cameroun (Syndustricam) sur le thème : Transfert des devises : Un plaidoyer pour les industries.
La rencontre était présidée par M. Samuel NJANGA KONDO, Président du Syndustricam avec comme intervenant principal et hôte de marque, M. Pierre Emmanuel NKOA AYISSI, Directeur National BEAC-Cameroun.
Elle a regroupé près de 150 chefs d’entreprises, industriels, banquiers, prestataires et hommes de médias.
Après avoir chaleureusement remercié l’hôte du jour pour sa disponibilité et l’esprit d’ouverture dont il fait preuve pour rendre possible cette rencontre, le Président du Syndustricam a planté le décor en situant les uns et les autres sur le contexte de la rencontre, ses motivations et les attentes du Syndicat. (Téléchargez le Mot de bienvenue du Président du Syndustricam).
A sa suite, le Secrétaire Général, M. Vincent KOUETE a exposé en détails les préoccupations des industries et leur plaidoyer pour un allègement des procédures, une meilleure responsabilisation des acteurs et la valorisation des efforts des industries. (Téléchargez l’exposé du Syndustricam).
En réponse aux préoccupations des industriels, le Directeur National de la BEAC a apporté des éclaircissements sur le contexte macro-économique, les motivations, les acquis et les résultats de la règlementation de changes adoptée en 2018 par les pays de la CEMAC. (Téléchargez l’exposé de la BEAC).
M. Pierre Emmanuel NKOA AYISSI a insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de s’approprier la lettre circulaire N° 002/GR/2022 relative à la documentation à fournir par la clientèle en fonction de la nature des opérations.
Durant l’intense phase des échanges qui a suivi avec les participants, le Directeur National BEAC-Cameroun a insisté, illustrations chiffrées à l’appui, sur la solidité retrouvée du Franc CFA et sur les atouts de cette monnaie dans un contexte de turbulences internationales. Il a réaffirmé la disponibilité de la Banque Centrale à poursuivre les échanges pour apporter des solutions concertées à certaines difficultés présentées par les industries.
Il vous est possible de revivre la retransmission intégrale de cette rencontre sur la page Facebook du Syndustricam en cliquant ici.
Douala, le 28 mars 2024