Dans le cadre des concertations organisées par l’administration fiscale avec les organisations du secteur privé en prélude à l’élaboration du projet de Loi de Finances 2025, l’équipe de la Direction Générale des Impôts conduite par M. Roger Athanase MEYONG ABATH, a tenu une séance de travail avec la délégation du Syndustricam le mardi 27 Août 2024.
Outre les propos liminaires, la séance a été consacrée à l’examen des préoccupations et propositions formulées par le Syndicat, aussi bien celles transmises antérieurement à l’administration fiscale que celles évoquées séance tenante par les membres présents. L’Administration fiscale a reconnu que la plupart des propositions étaient pertinentes, mais a indiqué que pour certaines d’entre elles, l’implémentation nécessitera un certain temps et pour d’autres, des concertations seront nécessaires avec d’autres administrations.
Aussi, la séance de travail a débouché sur les principales recommandations suivantes :
Le Syndustricam devra saisir les administrations concernées par certaines réformes (MINEPDED, MINDCAFF, DGTCF, …) pour motiver les propositions faites ;
Les industries dont des produits fabriqués à base de matières premières locales sont “indûment” imposés aux droits d’accises doivent produire des notes précises sur leurs procédés de fabrication et se rapprocher de la DGI pour motiver la suppression de ces droits ;
Les PMI dont les clients réclament des attestations de retenue à la source de précomptes sont priées de saisir la DGI pour faire configurer leurs comptes dans le système afin de leur permettre de délivrer automatiquement ces attestations ;
Le Syndustricam est invité à participer à la sensibilisation des salariés des entreprises sur la nécessité de faire la déclaration de leurs revenus sur la plate-forme dédiée de l’administration fiscale.
Au terme de la rencontre, le DGI a indiqué que son administration reste disponible à recevoir d’éventuelles autres propositions pour peu que celles-ci lui parviennent avant le 20 septembre 2024. Il a également souhaité associer les chefs d’entreprises à la lutte contre le “gros informel”. Aussi, pour peaufiner les propositions du Syndicat sur les points déjà évoqués et examiner d’autres préoccupations complémentaires, une séance de travail est prévu le Mardi 10 septembre 2024 à 10h au siège du Syndustricam à Akwa.
Au cours de l’année 2023, les savonneries en activité au Cameroun ont commercialisé environ 66 591 tonnes de savon vers l’étranger pour un montant de 51,5 milliards de F. L’information provient de l’institut national de la statistique (INS). Ce volume de vente est en hausse de 12 000 tonnes, soit 22% en glissement annuel. En valeur, les exportations de savon de ménage du Cameroun ont rapporté 14,5 milliards de F de plus qu’en 2022, correspondant à une augmentation des recettes de 39%.
Notons que le gouvernement camerounais a autorisé des importations d’huile de palme brut d’un volume de 200 000 tonnes, pour garantir l’approvisionnement des usines de production.
L’entrée en exploitation de nouveaux opérateurs et l’extension des capacités de certaines industries existantes, le tout sur fond d’accroissement des investissements privés, ont tiré l’activité dans cette branche du secondaire.
Dans un environnement toujours difficile et toujours pas débarrassé des pressions inflationnistes accentuées au niveau national par le relèvement des prix de carburant à la pompe, les secteurs primaires (agriculture et élévage), secondaire (industrie) ou tertiaire (services) ont toutes enregistré un recul d’activité au courant de l’année écoulée. Toutefois, une branche d’activité se démarque. Il s’agit des industries manufacturières dont la croissance doublera en 2023 à 3% contre 1,2% en 2022.
Cette embellie observée dans le secteur manufacturier tient de ce que « la Cameroun continue d’enregistrer l’entrée en exploitation de nouveaux opérateurs, ainsi que l’extension de capacité de certaines industries », mentionne le rapport du Minepat. Des exemples pour étayer cette assertion. D’abord l’entré en production de la société camerounaise Gracedom Bottling Company dans l’industrie brassicole avec à la clé un investissement de 50 milliards de F pour l’installation de trois ligne de productions des boissons gazeuses de marque coca-cola, Fanta et Sprite. Ensuite l’accroissement des capacités des opérateurs des secteurs de la transformation du cacao, de la sidérurgie et de la cimenterie, en vue de mieux adresser la demande intérieur et sous régionale de plus en plus croissante.
Que cache ce bond du secteur manufacturier ?
De l’avis du Minepat, il s’agit de l’effet des mesures incitatives mises en place par le gouvernement pour permettre aux entreprises de ce secteur en particulier et du secteur secondaire en général, de juguler les contrecoups de la hausse généralisée du niveau des prix dont l’une des conséquences pour les industries a été le renchérissement du cout des intrants et donc, des charges de production, affectant leur compétitivité. L’une de ces incitations, c’est la décote de 30% appliquée sur les droits d’accises pour les boissons intégrant des intrants locaux, conformément aux dispositions de la loi de finance 2023. Cette mesure a encouragé la transformation locale des investissements dans ce secteur », souligne le ministère en charge de l’économie. Dans le même sillage, « les exonérations douanières sur les équipements, instituées au titre de la relance post pandémie de 2021, ont permis aux entreprises d’améliorer et d’accroitre graduellement leur stock de capital physique », ajoute la même source.
Bon des investissements
Pour l’année écoulée, les investissements privés se sont accrus. Dans le secteur manufacturier, ils ont été considérables. La balance des paiements estime les entrées nettes à 610,3 milliards de F, en hausses de 33,2 milliards de F par rapport à 2022.
« Ces financements couplés aux financement internes ont permis de réaliser plusieurs projets d’envergure notamment dans le sous-secteur des industries manufacturières », peut-on lire dans le rapport du Minepat. Un dyamisme qui mériterait d’être maintenu, pour permettre de réaliser la transformation structurelle de l’économie camerounaise dont l’industrie manufacturière est la pierre d’angle.
Intensifier les échanges commerciaux, tel était le but visé par les rencontres économiques et commerciales entre les exportateurs marocains et les industriels camerounais.
Les milieux d’affaires CAMEROUN – MAROC se sont retrouvé à Douala, Capitale économique du Cameroun, du 28 au 30 Mai 2024 dans le cadre des Rencontres Economiques et Commerciales organisées par le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM). Ce rendez-vous économique a été l’occasion du rapprochement entre les membres de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) et les opérateurs économiques camerounais, plus précisément les membres du Syndustricam.
Durant trois jours, cet évènement qui a réuni plusieurs entreprises locales et une dizaine d’acteurs économiques provenant du Maroc a donné aux participants l’occasion de nouer des partenariats, d’échanger des expériences, d’explorer de nouvelles destinations et opportunités, à travers des visites d’entreprises locales et des rencontres B2B, mais aussi de découvrir les possibilités d’investissement au Cameroun. Rappelons ici que les échanges commerciaux entre le Cameroun et le Maroc sont chiffrés à environ 108 Millions USD en 2022, dont 107 millions USD exporté par le Maroc et 1 million USD exporté par le Cameroun. Ce qui positionne le Maroc parmi les premiers fournisseurs Africains du Cameroun mais avec un volume d’échange encore très faible.
Afin de booster ces échanges dans un partenariat gagnant-gagnant, Monsieur MOUNIR FERRAM (Directeur Exécutif de l’ASMEX) et Monsieur Samuel NJANGA KONDO (Président du Syndustricam) se sont engagés à travailler sur la réalisation de plusieurs projets communs, notamment dans le secteur de l’agro-industrie et de la pêche industrielle.
Les deux organisations ont convenues de se retrouver au Maroc en 2025 afin de consolider l’alliance stratégique démarrée au Cameroun par la signature de la convention de partenariat d’une part, et d’ autre part l’intégration des associations sectorielles dans leurs projets commun.
Les 22 et 23 avril 2024, le centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique Centrale a organisé à Douala une séance de retour d’information à destination des entreprises des secteurs publics et privés, des syndicats, de la commission des droits de l’homme du Cameroun et les collectivités locales décentralisée, sur les engagements pris en matière de droits de l’homme par le gouvernement du Cameroun dans le cadre de l’initiative Droits humains 75. La session de feed-back a réuni les mêmes participants qui ont pris part au débat sur les ODD et la protection sociale en septembre 2023, au cours duquel ils ont été consultés sur les engagements à proposer au Gouvernement. L’évènement de retour d’information avait donc pour objectifs d’informer les participants des engagements pris par le Gouvernement du Cameroun, de discuter des actions pouvant être adopté pour soutenir la mise en œuvre pour le suivi de ces engagements. A la fin de la séance, les participants ont adopté une série d’activités dans le cadre d’un plan d’action de mise en œuvre et de suivi.
À propos de l’initiative Droits Humains 75
L’initiative Droits Humains 75 est une campagne d’un an lancé en 2023 par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme qui se concentre sur l’universalité, le progrès et l’engagement dans la célébration du 75em anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Cette initiative a pour but de sensibiliser sur l’importance des Droits de l’Homme, de promouvoir la compréhension des principes de la DUDH et d’encourager une action mondiale pour protéger et faire respecter les Droits de l’Homme de tous les individus. Elle vise à mettre l’accent sur les valeurs inscrites dans la DUDH, telles que la liberté, légalité et la justice pour tous, tout en abordant les défis contemporains qui menacent ces droits.
Tout au long de l’année 2023, diverses activités et évènements ont été organisés dans le cadre de l’initiative Droit Humains 75, notamment des discussions de haut niveau, des campagnes de plaidoyer, des programmes d’engagement des jeunes et des appels à des engagements pour faire progresser les Droits de l’Homme à travers le monde. L’initiative souligne l’importance de défendre les Droits de l’Homme, de renouveler les contrats sociaux entre le gouvernement et leur peuple et de favoriser une vision commune des Droits de l’Homme pour le développement durable.
En s’engageant auprès de diverses parties prenantes, notamment des gouvernements, des organisations de la société civile, des groupes de jeunes et des individus du monde entier, l’initiative Droits Humains 75 vise à mobiliser le soutien aux causes des Droits de l’Homme et à inspirer une action collective pour construire une société plus juste et inclusive basée sur les principes énoncés dans le DUDH.
Les Engagements pris par le Cameroun
Lors de la rencontre de haut niveau tenue à Genève en décembre 2023, le Cameroun a soumis trois engagements important à savoir :
Engagement N°1 : Poursuivre le processus de ratification de tous les instruments conventionnels relatifs à la protection des Droits de l’Homme.
Engagement N°2 : Renforcer les capacités des administrations nationales concernées afin de leur inculquer les bonnes pratiques en matière de prévention de la torture.
Engagement N°3 : Renforcer la coopération avec les mécanismes onusiens et régionaux de protection des droits humains.
Le délai de mise en œuvre est fixé au 10 décembre 2030.
Ce jeudi 28 mars 2024, à l’Hôtel Platinum Cocotier sis au quartier Bonanjo à Douala s’est déroulée une importante rencontre entre la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et le Syndicat des Industriels du Cameroun (Syndustricam) sur le thème : Transfert des devises : Un plaidoyer pour les industries.
La rencontre était présidée par M. Samuel NJANGA KONDO, Président du Syndustricam avec comme intervenant principal et hôte de marque, M. Pierre Emmanuel NKOA AYISSI, Directeur National BEAC-Cameroun.
Elle a regroupé près de 150 chefs d’entreprises, industriels, banquiers, prestataires et hommes de médias.
Après avoir chaleureusement remercié l’hôte du jour pour sa disponibilité et l’esprit d’ouverture dont il fait preuve pour rendre possible cette rencontre, le Président du Syndustricam a planté le décor en situant les uns et les autres sur le contexte de la rencontre, ses motivations et les attentes du Syndicat. (Téléchargez le Mot de bienvenue du Président du Syndustricam).
A sa suite, le Secrétaire Général, M. Vincent KOUETE a exposé en détails les préoccupations des industries et leur plaidoyer pour un allègement des procédures, une meilleure responsabilisation des acteurs et la valorisation des efforts des industries. (Téléchargez l’exposé du Syndustricam).
En réponse aux préoccupations des industriels, le Directeur National de la BEAC a apporté des éclaircissements sur le contexte macro-économique, les motivations, les acquis et les résultats de la règlementation de changes adoptée en 2018 par les pays de la CEMAC. (Téléchargez l’exposé de la BEAC).
M. Pierre Emmanuel NKOA AYISSI a insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de s’approprier la lettre circulaire N° 002/GR/2022 relative à la documentation à fournir par la clientèle en fonction de la nature des opérations.
Durant l’intense phase des échanges qui a suivi avec les participants, le Directeur National BEAC-Cameroun a insisté, illustrations chiffrées à l’appui, sur la solidité retrouvée du Franc CFA et sur les atouts de cette monnaie dans un contexte de turbulences internationales. Il a réaffirmé la disponibilité de la Banque Centrale à poursuivre les échanges pour apporter des solutions concertées à certaines difficultés présentées par les industries.
Il vous est possible de revivre la retransmission intégrale de cette rencontre sur la page Facebook du Syndustricam en cliquant ici.
Le vendredi 22 mars 2024, au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM), les représentants des employeurs et de syndicats de travailleurs, après d’âpres discussions et négociations, sont parvenus à un Accord dotant la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) d’une nouvelle grille salariale avec pour principale caractéristique, son arrimage au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
C’était à l’issue de la 2ème session de la Commission mixte paritaire chargée de cette harmonisation de cette grille dont les travaux étaient coordonnés techniquement par une équipe d’experts dépêchée par le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS).
Selon le vœu exprimé par Monsieur Samuel NJANGA KONDO, Président du Syndustricam et conforté par les propos de Monsieur Jean-Bosco KITCHABO, Président du Syndical Départemental des Industries Chimiques du Wouri (SDICW) qui se sont exprimés en ouverture de cette session, il fallait trouver un juste milieu entre deux impératifs :
D’une part, donner un bol d’air aux bas salaires du secteur en application du Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à de 60 000 F par mois et, d’autre part, éviter d’asphyxier définitivement les industries, surtout les PMI dont la survie financière ne tient plus qu’à un fil, face à la hausse vertigineuse des charges que les industries subissent depuis 2014.
C’est en considération de ces enjeux que les membres de la Commission, après quatre heures de négociation, ont pu trouver un accord. Désormais, le plus bas salaire du secteur passera de 39 911 F CFA par mois à 60 000 F CFA par mois, soit une hausse de 50,3% pour la Catégorie I, échelon A.
Après cet accord Employeurs – Travailleurs scellé ce vendredi au siège du Syndustricam, il reste plus que le visa de conformité du Ministère en charge du travail et les bas salaires des industries de transformation pourront bénéficier de ce bol d’air tant attendu dont l’application est considérée comme acquise depuis le 1er janvier 2024.
En rappel, la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) a été entièrement révisée en janvier 2023, révision qui avait déjà consacré, entre autres, une revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5,5% pour les catégories I à VI ; 3,5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les catégories X à XII.
À propos du Syndustricam
Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) est actif depuis 1948, né de la volonté des chefs d’entreprises industrielles de créer un syndicat destiné à les réunir pour favoriser la collaboration et le partage des meilleures pratiques, à les représenter auprès des pouvoirs publics et à entretenir le dialogue avec les syndicats de travailleurs.
Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) informe les industries et l’ensemble des acteurs économiques que la Commission Mixte chargée de l’harmonisation de la grille salariale de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 60 000 F CFA tiendra une session de travail ce Vendredi 22 mars à partir de 11 heuresau siège du Syndustricam à Douala (Akwa).
Mise en place par Arrêté du 03 juillet 2023 du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS), cette Commission est placée sous l’autorité directe du MINTSS et présidée par Madame SANKEP Angeline, Directeur des Relations professionnelles au MINTSS.
Elle est composée à part égales de représentants des employeurs (04 membres) et de syndicats de travailleurs (SDICW, SYNATITECHC, SYNATIAC, SDICM) assistés d’un Secrétariat technique fournit par le MINTSS dont l’entregent sera nécessaire pour rapprocher les points de vue des employeurs et des travailleurs sur les différentes simulations de grilles salariales arrimées au SMIG de 60 000 F CFA.
En rappel, la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) a été entièrement révisée en janvier 2023, révision qui avait déjà consacré, entre autres, une revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5,5% pour les catégories I à VI ; 3,5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les catégories X à XII.
Les travaux en cours visent à arrimer cette grille au montant de 60 000 F par mois défini par Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) pour les secteurs autres que le secteur agricole et assimilé.
Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) est actif depuis 1948, né de la volonté des chefs d’entreprises industrielles de créer un syndicat destiné à les réunir pour favoriser la collaboration et le partage des meilleures pratiques, à les représenter auprès des pouvoirs publics et à entretenir le dialogue avec les syndicats de travailleurs. Le Syndustricam est ouvert à toutes les entreprises industrielles, sans distinction tenant à la taille de l’entreprise, à l’origine des capitaux ou à la nature de l’activité industrielle exercée.
Le Président du Syndicat des Industriels du Cameroun, M. Samuel NJANGA KONDO NGANDE, a séjourné à Yaoundé du 18 au 22 Février 2024, aux fins de prendre part à PROMOTE 2024. Hormis son allocution qui a œuvré au rayonnement du syndicat, il s’est attelé à plusieurs rencontres en B2B, les sujets abordés variant d’un interlocuteur à l’autre. A cela s’ajoute une forte exposition médiatique, un exercice auquel il s’est donné à cœur joie pour parler du Syndustricam et évoquer la situation industrielle du pays.
Du Discours du Président à PROMOTE 2024
Partant du contexte dans lequel évolue le secteur privé au Cameroun (déficit d’infrastructure, insuffisance énergétique, problèmes sécuritaires, faible accompagnement de l’État et des institutions bancaires …), l’allocution du Président a mis en lumière les freins au décollage des économies africaines, tout en rappelant que la transformation structurelle de ces dernières ne pourrait se faire sans véritable changement dans la structure de production. Pour y parvenir, on devrait faciliter au secteur privé, créateur de richesse et pourvoyeur d’emplois, de jouer pleinement son rôle. L’émergence du Secteur privé africain doit pour cela s’appuyer sur une dynamique qui vise à la fois la protection des unités industrielles existantes à travers des politiques douanières, commerciales et j ridiques adéquats ; la promotion de la création des nouvelles industries, l’assainissement de l’environnement des affaires, favorable à çà la croissance et la réussite des PME, l’apport des nouvelles technologies couplé à la dynamique entrepreneuriale.
Des rencontres B2B
Avec M. Pierre-Guillaume BOUM BISSAÏ, Représentant-Résident de la Communauté Économique et Monétaire de la l’Afrique Centrale au Cameroun, le Président a échangé sur les politiques et stratégies d’industrialisation durable développées par la la Direction du Développement Industriel, des Mines et du Tourisme de la CEMAC.
Par ailleurs, il y a eu partage d’expérience entre le Président et Mme TOURE AMINATOU, Directrice Générale de la Société MANDIN GO INDUSTRIE qui produit les Thés de la marque Sahel Infusion, et Vice – Présidente en charge de l’Agro-industrie au sein de l’Organisation Patronale des Industries du Mali (OPI)
La 9eme édition du Salon International des Affaires, des PME et du Partenariat (PROMOTE) s’est organisée à Yaoundé du 17 au 25 Février 2024 sous le thème « SECTEUR PRIVE, ÉVOLUTION ET TRANSFORMATION STRUCTURELLE DES ÉCONOMIES AFRICAINES ». Il a s’agit de neuf jours de visibilité, de positionnement, de promotion, de contacts, d’échanges, de réflexion, de débats et de rencontres pour lancer, initier et développer des partenariats multiformes.
L’évènement qui a accueilli les Institutions, les Organisations et les Entreprises du Cameroun, d’Afrique et du Monde s’est déroulé dans un contexte marqué par la volonté politique de transformer structurellement l’économie camerounaise, notamment à travers la politique d’import-substitution impulsée par le Gouvernement, dans le but de donner de la valeur au Made in Cameroun.
Face à l’économie extravertie des pays africains, caractérisée par des importations massives, le secteur privé, moteur de croissance et d’investissement, créateur des richesses et d’emplois, a été appelé à jouer un rôle prépondérant dans l’industrialisation et les politiques publiques, à l’effet de réduire la pauvreté et accélérer le progrès. C’est ainsi que le SYNDUSTRICAM, en sa qualité d’organisation professionnelle de premier rang, a pris part à cette grande messe des entreprises, pour renforcer sa proximité avec ses adhérents, prospecter et recruter de nouveaux membres, accroitre sa visibilité et sa notoriété, et enfin renforcer ses actions de lobbying.
LA PRÉSENCE DU SYNDUSTRICAM A PROMOTE
Le SYNDUSTRICAM a marqué sa présence au Salon Internationale des Affaires sur trois plans : l’aménagement d’un stand, la mobilisation du capital humain, et la participation aux temps forts de l’évènement.
L’aménagement d’un Stand
Pour la circonstance, le SYNDUSTRICAM a souscrit à un espace d’exposition composé d’un Stand de 09m2 extérieur. L’emplacement de celui-ci se trouvait à l’entrée du palais des Congrès, avec comme voisin des institutions telle que le Ministère de la Foret et de la Faune (MINFFOF), ELECAM, CAMRAIL, AGL. L’ouverture du stand sur deux angles lui conférait plus de visibilité.
Une forte mobilisation des ressources humaines
Afin d’assurer une présence effective tout au long de la semaine de PROMOTE, une équipe de six (06) personnes a été mobilisé avec un emploi de temps rotatif. Sous la conduite et la supervision du Président Samuel NJANGA KONDO NGANDE, le personnel sur le site s’est attelé à des tâches diverses allant de l’accueil et entretien des visiteurs, au recrutement des nouveaux membres, en passant par la prospection et la participation à plusieurs évènements.
La participation aux temps fort durant le Salon
Le salon PROMOTE est riche en contenu. Au-delà des espaces d’expositions, d’autres activités meublent l’agenda de cet évènement. Il s’agit entre autre des rendez-vous d’affaires (b2b, b2c), des débats thématiques, des conférences, des accueils de missions économiques, des journées pays, des animations économiques et culturelle, des plateaux télé et expositions médiatiques. Pour sa part, le SYNDUSTRICAM a été dans bon coups.
D’entrée de jeu, le Président du SYNDUSTRICAM a été sollicité par la Fondation INTERPROGRESS pour prononcer un message d’une dizaine de minute lors de la cérémonie d’ouverture du Salon. Par la suite, le SYNDUSTRICAM a pris part à plusieurs ateliers et conférences aussi importants les unes comme les autres : Les journées des investissements Cameroun-Union Européenne ; Les Conférences-débat organisés par la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ; Le grand forum économique de PROMOTE… Les sollicitations médiatiques n’étaient pas en reste. Approché par plusieurs presses, chaines de radio et télévisions, le Président a pu accorder quelques interviews.
L’ANIMATION DU STAND DU SYNDUSTRICAM
Les 09m2 carré dédié au SYNDUSTRICAM ont été aménagé pour créer un cadre convivial et chaleureux pour l’accueil des visiteurs. Équipe d’un salon en cuir, de quelques fauteuils et d’une table basse, le minimum de confort a été prévu pour se sentir à l’aise dans cet espace. Plaquette dépliante du Syndustricam, boisson chaude ou eau minérale sont systématiquement proposé par une hôtesse accueillante, tandis que le personnel du Syndicat s’entretenait avec des visiteurs.
Fortement visité, ledit stand a vu le passage de plusieurs autorités administratives, notamment du celles du MINMIDT, du MINADER, du MINPOSTEL, le MINDCAF, le MINESUP ou encore le MINESEC. Ont également visité le stand, la Direction Générale des Impôts (DGI), le Fonds National de l’Emploi (FNE), le Bureau de Mise à Niveau (BMN), ou encore le FAGACE pour ne citer que ceux-là. Les entreprises privées et les personnes physiques étaient également présentes au stand, y laissant au passage leurs coordonnées dans le registre prévu à cet effet.
Les préoccupations variaient d’un visiteur à l’autre. Si très peu ceux qui connaissent le syndicat sont passés pour une visite de courtoisie afin d’encourager et apprécier le travail abattue, bon nombre semblait venir découvrir ce qu’est le Syndicat des Industriels du Cameroun et que qu’il fait. Ces derniers sont tous repartis avec une plaquette et des informations qui leur ont été fourni par le personnel. Il y avait également ceux qui venaient prospérer pour savoir comment ils peuvent collaborer avec le Syndustricam, afin de mieux adresser leurs produits aux adhérents. C’est surtout le cas des Etablissements de microfinance, ou des développeurs de solutions numériques. Les promoteurs de PME/PMI par contre étaient intéressés par les modalités et les conditions d’adhésion au Syndicat.
PROSPECTION ET RÉSULTATS OBTENUS
PROMOTE est un carrefour de rencontre. Le SYNDUSTRICAM s’y est également rendu pour trouver des prospects, notamment les entreprises industrielles pouvant adhérer au groupement. Pour cette édition, l’équipe a pu convertir trois prospects en potentiel adhérents, il s’agit de :
Swiss African Premium Beverage (SAPB) exerçant dans le secteur brassicole ;
CIM SARL qui excelle dans la fabrication des tôles ;
Et Blessing Petroleum pour sa mise en bouteille du gaz.
La principale difficulté rentrée dans cet exercice est que les interlocuteurs rencontrés dans la plus part des stands visités, ne sont pas les décideurs de l’entreprise. Du coup il est difficile de savoir si l’information remonte jusqu’à ceux-ci. Néanmoins une sensibilisation a été faite sur l’existence du SYNDUSTRICAM et la nécessité d’y adhérer.