Syndustricam

Syndicat des Industriels du Cameroun

L’industrie manufacturière se démarque

L’entrée en exploitation de nouveaux opérateurs et l’extension des capacités de certaines industries existantes, le tout sur fond d’accroissement des investissements privés, ont tiré l’activité dans cette branche du secondaire.

Dans un environnement toujours difficile et toujours pas débarrassé des pressions inflationnistes accentuées au niveau national par le relèvement des prix de carburant à la pompe, les secteurs primaires (agriculture et élévage), secondaire (industrie) ou tertiaire (services) ont toutes enregistré un recul d’activité au courant de l’année écoulée. Toutefois, une branche d’activité se démarque. Il s’agit des industries manufacturières dont la croissance doublera en 2023 à 3% contre 1,2% en 2022.

Cette embellie observée dans le secteur manufacturier tient de ce que « la Cameroun continue d’enregistrer l’entrée en exploitation de nouveaux opérateurs, ainsi que l’extension de capacité de certaines industries », mentionne le rapport du Minepat. Des exemples pour étayer cette assertion. D’abord l’entré en production de la société camerounaise Gracedom Bottling Company dans l’industrie brassicole avec à la clé un investissement de 50 milliards de F pour l’installation de trois ligne de productions des boissons gazeuses de marque  coca-cola, Fanta et Sprite. Ensuite l’accroissement des capacités des opérateurs des secteurs de la transformation du cacao, de la sidérurgie et de la cimenterie, en vue de mieux adresser la demande intérieur et sous régionale de plus en plus croissante.

Que cache ce bond du secteur manufacturier ?

De l’avis du Minepat, il s’agit de l’effet des mesures incitatives mises en place par le gouvernement pour permettre aux entreprises de ce secteur en particulier et du secteur secondaire en général, de juguler les contrecoups de la hausse généralisée du niveau des prix dont l’une des conséquences pour les industries a été le renchérissement du cout des intrants et donc, des charges de production, affectant leur compétitivité. L’une de ces incitations, c’est la décote de 30% appliquée sur les droits d’accises pour les boissons intégrant des intrants locaux, conformément aux dispositions de la loi de finance 2023. Cette mesure a encouragé la transformation locale des investissements dans ce secteur »,  souligne le ministère en charge de l’économie. Dans le même sillage, « les exonérations douanières sur les équipements, instituées au titre de la relance post pandémie de 2021, ont permis aux entreprises d’améliorer et d’accroitre graduellement leur stock de capital physique », ajoute la même source.

Bon des investissements

Pour l’année écoulée, les investissements privés se sont accrus. Dans le secteur manufacturier, ils ont été considérables. La balance des paiements estime les entrées nettes à 610,3 milliards de F, en hausses de 33,2 milliards de F par rapport à 2022.

« Ces financements couplés aux financement internes ont permis de réaliser plusieurs projets d’envergure notamment dans le sous-secteur des industries manufacturières », peut-on lire dans le rapport du Minepat. Un dyamisme qui mériterait d’être maintenu, pour permettre de réaliser la transformation structurelle de l’économie camerounaise dont l’industrie manufacturière est la pierre d’angle. 

Présentation de la nouvelle grille salariale des industries de transformation

Un atelier sur la nouvelle grille salariale applicable dans le secteur des industries de transformation  s’est tenu le 11 juin dernier à Douala. « Industrie : implication de la nouvelle grille arrimée au Smig et perspectives ». C’est sous ce thème que le Syndustricam a organisé un atelier portant sur la présentation au public de la nouvelle grille salariale de la convention collective nationale des industries de transformation.

En janvier 2023, la révision de la convention collective nationale des industries de transformation a abouti à une revalorisation de la grille salariale de 5,5% pour les catégories 1 à 4, de 3,5% pour les catégories 7 à 9, et de 2% pour les catégories 10 à 12. Le 21 mars de la même année, le Premier ministre a signé un décret revalorisant le Smig de 36 270 F à 60 000 F pour les industries, soit une hausse de 65,4%. Dans sa présentation faite au cours de cet atelier, le Secrétaire général du Syndustricam s’est attardé sur le rappel chronologique des différentes étapes qui ont conduit l’arrimage de l’ancienne grille salariale au Smig. (Télécharger la présentation)  

 Ainsi, le secteur des industries dispose désormais d’une grille salariale arrimée au SMIG et d’application depuis le 1er janvier 2024. L’assistance retiendra, entre autres choses, la donnée suivante : si l’heure est l’application des nouvelles dispositions, à compter du 1er janvier 2024, les entreprises ont la latitude de payer immédiatement ou par tranches.

L’objectif de la nouvelle grille, d’après le Secrétaire générale du Syndustricam, Vincent KOUETE, est de donner un bol d’air aux bas salaires du secteur et d’éviter d’asphyxier les industries, surtout les PMI déjà confrontées à la hausse sensible des charges qu’elles ne peuvent répercuter sur les prix des ventes. Pour les bas salaires en particulier, le Smig de la première catégorie qui était à 39 911 F passe à 60 000 F, soit une augmentation de près de 50%, indiquera Jean Bosco Kitchabo, Président du syndicat départemental des industries chimiques du Wouri et coordonnateur des Syndicats nationaux des groupes de travailleurs du Cameroun.

« La convention collective offre un cadre minimal à travers lequel on exhorte les entreprises à donner le maximum à leur principale force de travail, pour offrir les meilleures conditions de travail possible au employés », soutient M. Kouete.

Rencontres Economiques et Commerciales : Alliance consolidée entre L’ASMEX et le SYNDUSTRICAM

Intensifier les échanges commerciaux, tel était le but visé par les rencontres économiques et commerciales entre les exportateurs marocains et les industriels camerounais. 

Les milieux d’affaires CAMEROUN – MAROC se sont retrouvé à Douala, Capitale économique du Cameroun, du 28 au 30 Mai 2024 dans le cadre des Rencontres Economiques et Commerciales organisées par le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM). Ce rendez-vous économique a été l’occasion du rapprochement entre les membres de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) et les opérateurs économiques camerounais, plus précisément les membres du Syndustricam.

Durant trois jours, cet évènement qui a réuni plusieurs entreprises locales et une dizaine d’acteurs économiques provenant du Maroc a donné aux participants l’occasion de nouer des partenariats, d’échanger des expériences, d’explorer de nouvelles destinations et opportunités, à travers des visites d’entreprises locales et des rencontres B2B, mais aussi de découvrir les possibilités d’investissement au Cameroun. Rappelons ici que les échanges commerciaux entre le Cameroun et le Maroc sont chiffrés à environ 108 Millions USD en 2022, dont 107 millions USD exporté par le Maroc et 1 million USD exporté par le Cameroun. Ce qui positionne le Maroc parmi les premiers fournisseurs Africains du Cameroun mais avec un volume d’échange encore très faible.

Afin de booster ces échanges dans un partenariat gagnant-gagnant, Monsieur MOUNIR FERRAM (Directeur Exécutif de l’ASMEX) et Monsieur Samuel NJANGA KONDO (Président du Syndustricam) se sont engagés à travailler sur la réalisation de plusieurs projets communs, notamment dans le secteur de l’agro-industrie et de la pêche industrielle.

Les deux organisations ont convenues de se retrouver au Maroc en 2025 afin de consolider l’alliance stratégique démarrée au Cameroun par la signature de la convention de partenariat d’une part, et d’ autre part  l’intégration des associations sectorielles dans leurs projets commun.

La BEAC à l’écoute des Industriels

Ce jeudi 28 mars 2024, à l’Hôtel Platinum Cocotier sis au quartier Bonanjo à Douala s’est déroulée une importante rencontre entre la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et le Syndicat des Industriels du Cameroun (Syndustricam) sur le thème : Transfert des devises : Un plaidoyer pour les industries.

La rencontre était présidée par M. Samuel NJANGA KONDO, Président du Syndustricam avec comme intervenant principal et hôte de marque, M. Pierre Emmanuel NKOA AYISSI, Directeur National BEAC-Cameroun.

Elle a regroupé près de 150 chefs d’entreprises, industriels, banquiers, prestataires et hommes de médias.

Après avoir chaleureusement remercié l’hôte du jour pour sa disponibilité et l’esprit d’ouverture dont il fait preuve pour rendre possible cette rencontre, le Président du Syndustricam a planté le décor en situant les uns et les autres sur le contexte de la rencontre, ses motivations et les attentes du Syndicat. (Téléchargez le Mot de bienvenue du Président du Syndustricam).

A sa suite, le Secrétaire Général, M. Vincent KOUETE a exposé en détails les préoccupations des industries et leur plaidoyer pour un allègement des procédures, une meilleure responsabilisation des acteurs et la valorisation des efforts des industries. (Téléchargez l’exposé du Syndustricam).

En réponse aux préoccupations des industriels, le Directeur National de la BEAC a apporté des éclaircissements sur le contexte macro-économique, les motivations, les acquis et les résultats de la règlementation de changes adoptée en 2018 par les pays de la CEMAC. (Téléchargez l’exposé de la BEAC).

M. Pierre Emmanuel NKOA AYISSI a insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de s’approprier la lettre circulaire N° 002/GR/2022 relative à la documentation à fournir par la clientèle en fonction de la nature des opérations.

Durant l’intense phase des échanges qui a suivi avec les participants, le Directeur National BEAC-Cameroun a insisté, illustrations chiffrées à l’appui, sur la solidité retrouvée du Franc CFA et sur les atouts de cette monnaie dans un contexte de turbulences internationales. Il a réaffirmé la disponibilité de la Banque Centrale à poursuivre les échanges pour apporter des solutions concertées à certaines difficultés présentées par les industries.

Il vous est possible de revivre la retransmission intégrale de cette rencontre sur la page Facebook du Syndustricam en cliquant ici.

Douala, le 28 mars 2024

Nouvelle grille salariale arrimée au SMIG à 60 000 F CFA

Le vendredi 22 mars 2024, au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM), les représentants des employeurs et de syndicats de travailleurs, après d’âpres discussions et négociations, sont parvenus à un Accord dotant la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) d’une nouvelle grille salariale avec pour principale caractéristique, son arrimage au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).

C’était à l’issue de la 2ème session de la Commission mixte paritaire chargée de cette harmonisation de cette grille dont les travaux étaient coordonnés techniquement par une équipe d’experts dépêchée par le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS).

Selon le vœu exprimé par Monsieur Samuel NJANGA KONDO, Président du Syndustricam et conforté par les propos de Monsieur Jean-Bosco KITCHABO, Président du Syndical Départemental des Industries Chimiques du Wouri (SDICW) qui se sont exprimés en ouverture de cette session, il fallait trouver un juste milieu entre deux impératifs :

D’une part, donner un bol d’air aux bas salaires du secteur en application du Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à de 60 000 F par mois et, d’autre part, éviter d’asphyxier définitivement les industries, surtout les PMI dont la survie financière ne tient plus qu’à un fil, face à la hausse vertigineuse des charges que les industries subissent depuis 2014.

C’est en considération de ces enjeux que les membres de la Commission, après quatre heures de négociation, ont pu trouver un accord. Désormais, le plus bas salaire du secteur passera de 39 911 F CFA par mois à 60 000 F CFA par mois, soit une hausse de 50,3% pour la Catégorie I, échelon A.

Après cet accord Employeurs – Travailleurs scellé ce vendredi au siège du Syndustricam, il reste plus que le visa de conformité du Ministère en charge du travail et les bas salaires des industries de transformation pourront bénéficier de ce bol d’air tant attendu dont l’application est considérée comme acquise depuis le 1er janvier 2024.

En rappel, la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) a été entièrement révisée en janvier 2023, révision qui avait déjà consacré, entre autres, une revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5,5% pour les catégories I à VI ; 3,5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les catégories X à XII.

À propos du Syndustricam

Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) est actif depuis 1948, né de la volonté des chefs d’entreprises industrielles de créer un syndicat destiné à les réunir pour favoriser la collaboration et le partage des meilleures pratiques, à les représenter auprès des pouvoirs publics et à entretenir le dialogue avec les syndicats de travailleurs.

RENCONTRE BEAC – SYNDUSTRICAM sur le thème « Transferts des devises : Un plaidoyer pour les industries »

Depuis 2014, les industries comme l’ensemble des entreprises au Cameroun, évoluent dans un contexte de crises à répétition, les pics ayant été atteints en 2020 avec la crise sanitaire Covid-19 et en 2022, la guerre en Ukraine. L’impact de ces crises d’origine externe, sur les industries, a été exacerbé par les difficultés de transfert de devises entre autre.

En effet, la nouvelle règlementation de changes de la CEMAC adoptée en décembre 2018 visait à garantir le rapatriement des recettes d’exportation, limiter l’évasion incontrôlée des devises et préserver la stabilité de la monnaie.
Cependant, son entrée en vigueur depuis le 1er mars 2019 ne cesse d’être source de heurts, de difficultés et d’incompréhensions.

Malgré l’atténuation et la levée de certaines contraintes effectuées par les banques et par la Banque Centrale, de nombreuses préoccupations subsistent, particulièrement en ce qui concerne les industries. Elles concernent notamment : (i) Le rallongement des délais d’attente de l’exécution des demandes de transfert ; (ii) le renchérissement des commissions de transfert et d’achat des devises et ; (iii) la complexification des procédures.

Les industries sont notamment contraintes d’observer plus de 15 jours en moyenne d’attente pour que leurs demandes de transferts soient exécutées, délai qui grignote les marges que peuvent leur accorder leurs fournisseurs lorsqu’ils ne les exposent simplement pas à des pénalités de retards de paiement.

Plus grave, elles sont astreintes, pour chaque opération de transfert, à accomplir une même série de procédures et à fournir une importante liasse (identique) de documents sans aucun égard pour leurs antécédents pourtant bien connus par les banques. Les différentes démarches effectuées pour lever ces écueils se heurtent à une constance : le rejet de responsabilités entre les Banques et la Banque Centrale, les premières indiquant notamment ne se conformer qu’aux injonctions de la Banque Centrale.

C’est fort de ces constats et au regard de leurs impacts négatifs sur les industries que la Rencontre BEAC – SYNDUSTRICAM est envisagée le Jeudi 28 mars 2024 à Douala.

Objectifs et résultats attendus

La rencontre d’échanges BEAC – SYNDUSTRICAM a vise à construire une démarche partenariale pour apporter des solutions appropriées aux difficultés qui persistent dans les opérations de transfert de devises pour les industries nationales. De manière spécifique, elle servira de cadre pour :

  • échanger sur les difficultés que rencontrent encore les industries dans le transfert de devises ;
  • s’approprier les réformes et dispositifs mis en place par la BEAC pour y apporter une solution ;
  • explorer les actions à mettre en œuvre pour une meilleure prise en compte des spécificités des industries nationales dans la mise en œuvre de la règlementation de changes ;

La rencontre d’échanges BEAC – SYNDUSTRICAM devra ainsi poser les bases d’une collaboration plus étroite entre la BEAC et les industries à travers leur Syndicat, le Syndustricam.
Vous souhaitez y participer en tant qu’industriel ou personne intéressée, réservez vos places gratuitement aux 233 42 30 58 / 675 09 67 51 / 657 89 93 37 ou par mail contact@syndustricam.org.

Harmonisation de la grille salariale des industries de transformation au SMIG de 60 000 F CFA

Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) informe les industries et l’ensemble des acteurs économiques que la Commission Mixte chargée de l’harmonisation de la grille salariale de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) au Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 60 000 F CFA tiendra une session de travail ce Vendredi 22 mars à partir de 11 heures au siège du Syndustricam à Douala (Akwa).

Mise en place par Arrêté du 03 juillet 2023 du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTSS), cette Commission est placée sous l’autorité directe du MINTSS et présidée par Madame SANKEP Angeline, Directeur des Relations professionnelles au MINTSS.

Elle est composée à part égales de représentants des employeurs (04 membres) et de syndicats de travailleurs (SDICW, SYNATITECHC, SYNATIAC, SDICM) assistés d’un Secrétariat technique fournit par le MINTSS dont l’entregent sera nécessaire pour rapprocher les points de vue des employeurs et des travailleurs sur les différentes simulations de grilles salariales arrimées au SMIG de 60 000 F CFA.

En rappel, la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation (CCNIT) a été entièrement révisée en janvier 2023, révision qui avait déjà consacré, entre autres, une revalorisation de la grille salariale à hauteur de 5,5% pour les catégories I à VI ; 3,5% pour les catégories VII à IX et 2% pour les catégories X à XII.

Les travaux en cours visent à arrimer cette grille au montant de 60 000 F par mois défini par Décret N°2023/00338/PM du 21 mars 2023 fixant le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) pour les secteurs autres que le secteur agricole et assimilé.

À propos du Syndustricam

Le Syndicat des Industriels du Cameroun (SYNDUSTRICAM) est actif depuis 1948, né de la volonté des chefs d’entreprises industrielles de créer un syndicat destiné à les réunir pour favoriser la collaboration et le partage des meilleures pratiques, à les représenter auprès des pouvoirs publics et à entretenir le dialogue avec les syndicats de travailleurs. Le Syndustricam est ouvert à toutes les entreprises industrielles, sans distinction tenant à la taille de l’entreprise, à l’origine des capitaux ou à la nature de l’activité industrielle exercée.

Les temps forts du Président lors de Promote 2024

Le Président du Syndicat des Industriels du Cameroun, M. Samuel NJANGA KONDO NGANDE, a séjourné à Yaoundé du 18 au 22 Février 2024, aux fins de prendre part  à PROMOTE 2024. Hormis son allocution qui a œuvré au rayonnement du syndicat, il s’est attelé à plusieurs rencontres en B2B, les sujets abordés variant d’un interlocuteur à l’autre. A cela s’ajoute une forte exposition médiatique, un exercice auquel il s’est donné à cœur joie pour parler du Syndustricam et évoquer la situation industrielle du pays.

Du Discours du Président à PROMOTE 2024

Partant du contexte dans lequel évolue le secteur privé au Cameroun (déficit d’infrastructure, insuffisance énergétique, problèmes sécuritaires, faible accompagnement de l’État et des institutions bancaires …), l’allocution du Président a mis en lumière les freins au décollage des économies africaines, tout en rappelant que la transformation structurelle de ces dernières ne pourrait se faire sans véritable changement dans la structure de production. Pour y parvenir, on devrait faciliter au secteur privé, créateur de richesse et pourvoyeur d’emplois, de jouer pleinement son rôle. L’émergence du Secteur privé africain doit pour cela s’appuyer sur une dynamique qui vise à la fois la protection des unités industrielles existantes à travers des politiques douanières, commerciales et j ridiques adéquats ; la promotion de la création des nouvelles industries, l’assainissement de l’environnement des affaires, favorable à çà la croissance et la réussite des PME, l’apport des nouvelles technologies couplé à la dynamique entrepreneuriale.

Des rencontres B2B

Avec M. Pierre-Guillaume BOUM BISSAÏ, Représentant-Résident de la Communauté Économique et Monétaire de la l’Afrique Centrale au Cameroun, le Président a échangé sur les politiques et stratégies d’industrialisation durable développées par la la Direction du Développement Industriel, des Mines et du Tourisme de la CEMAC.

Par ailleurs, il y a eu partage d’expérience entre le Président et Mme TOURE AMINATOU, Directrice Générale de la Société MANDIN GO INDUSTRIE qui produit les Thés de la marque Sahel Infusion, et Vice – Présidente en charge de l’Agro-industrie au sein de l’Organisation Patronale des Industries du Mali (OPI) 

 

PROMOTE 2024 : le SYNDUSTRICAM y était !

La 9eme édition du Salon International des Affaires, des PME et du Partenariat (PROMOTE) s’est organisée à Yaoundé du 17 au 25 Février 2024 sous le thème « SECTEUR PRIVE, ÉVOLUTION ET TRANSFORMATION STRUCTURELLE DES ÉCONOMIES AFRICAINES ».  Il a s’agit de neuf jours de visibilité, de positionnement, de promotion, de contacts, d’échanges, de réflexion, de débats et de rencontres pour lancer, initier et développer des partenariats multiformes.

L’évènement qui a accueilli les Institutions, les Organisations et les Entreprises du Cameroun, d’Afrique et du Monde s’est déroulé dans un contexte marqué par la volonté politique de transformer structurellement l’économie camerounaise, notamment à travers la politique d’import-substitution impulsée par le Gouvernement, dans le but de donner de la valeur au Made in Cameroun.

Face à l’économie extravertie des pays africains, caractérisée par des importations massives, le secteur privé, moteur de croissance et d’investissement, créateur des richesses et d’emplois, a été appelé à jouer un rôle prépondérant dans l’industrialisation  et les politiques publiques, à l’effet de réduire la pauvreté et accélérer le progrès. C’est ainsi que le SYNDUSTRICAM, en sa qualité d’organisation professionnelle de premier rang, a pris part à cette grande messe des entreprises, pour renforcer sa proximité avec ses adhérents, prospecter et recruter de nouveaux membres, accroitre sa visibilité et sa notoriété, et enfin renforcer ses actions de lobbying. 

LA PRÉSENCE DU SYNDUSTRICAM A PROMOTE

Le SYNDUSTRICAM a marqué sa présence au Salon Internationale des Affaires sur trois plans : l’aménagement d’un stand, la mobilisation du capital humain, et la participation aux temps forts de l’évènement. 

  • L’aménagement d’un Stand

Pour la circonstance, le SYNDUSTRICAM a souscrit à un espace d’exposition composé d’un Stand de 09m2 extérieur. L’emplacement de celui-ci se trouvait à l’entrée du palais des Congrès, avec comme voisin des institutions telle que le Ministère de la Foret et de la Faune (MINFFOF), ELECAM, CAMRAIL, AGL. L’ouverture du stand sur deux angles lui conférait plus de visibilité.

  • Une forte mobilisation des ressources humaines

Afin d’assurer une présence effective tout au long de la semaine de PROMOTE, une équipe de six (06) personnes a été mobilisé  avec un emploi de temps rotatif.  Sous la conduite et la supervision du  Président Samuel NJANGA KONDO NGANDE, le personnel sur le site s’est attelé à des tâches diverses allant de l’accueil et entretien des visiteurs, au recrutement des nouveaux membres, en passant par la prospection et la participation à plusieurs évènements.

  • La participation aux temps fort durant le Salon

Le salon PROMOTE est riche en contenu. Au-delà des espaces d’expositions, d’autres activités meublent l’agenda de cet évènement. Il s’agit entre autre des rendez-vous d’affaires (b2b, b2c), des débats thématiques, des conférences, des accueils de missions économiques, des journées pays, des animations économiques et culturelle, des plateaux télé et expositions médiatiques. Pour sa part, le SYNDUSTRICAM a été dans bon coups.

D’entrée de jeu, le Président du SYNDUSTRICAM a été sollicité par la Fondation INTERPROGRESS pour prononcer un message d’une dizaine de minute lors de la cérémonie d’ouverture du Salon. Par la suite, le SYNDUSTRICAM a pris part à plusieurs ateliers et conférences aussi importants les unes comme les autres : Les journées des investissements Cameroun-Union Européenne ; Les Conférences-débat organisés par la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ;  Le grand forum économique de PROMOTE… Les sollicitations médiatiques n’étaient pas en reste. Approché par plusieurs presses, chaines de radio et télévisions, le Président a pu accorder quelques interviews.   

L’ANIMATION DU STAND DU SYNDUSTRICAM

    Les 09m2 carré dédié au SYNDUSTRICAM ont été aménagé pour créer un cadre convivial et chaleureux pour l’accueil des visiteurs. Équipe d’un salon en cuir, de quelques fauteuils et d’une table basse, le minimum de confort a été prévu pour se sentir à l’aise dans cet espace. Plaquette dépliante du Syndustricam, boisson chaude ou eau minérale sont systématiquement proposé par une hôtesse accueillante, tandis que le personnel du Syndicat s’entretenait avec des visiteurs.

    Fortement visité, ledit stand a vu le passage de plusieurs autorités administratives, notamment du celles du MINMIDT, du MINADER, du MINPOSTEL, le MINDCAF, le MINESUP ou encore le MINESEC. Ont également visité le stand, la Direction Générale des Impôts (DGI), le Fonds National de l’Emploi (FNE), le Bureau de Mise à Niveau (BMN), ou encore le FAGACE pour ne citer que ceux-là. Les entreprises privées et les personnes physiques étaient également présentes au stand, y laissant au passage leurs coordonnées dans le registre prévu à cet effet.

    Les préoccupations variaient d’un visiteur à l’autre. Si très peu ceux qui connaissent le syndicat sont passés pour une visite de courtoisie afin d’encourager et apprécier le travail abattue, bon nombre semblait venir découvrir ce qu’est le Syndicat des Industriels du Cameroun et que qu’il fait. Ces derniers sont tous repartis avec une plaquette et des informations qui leur ont été fourni par le personnel. Il y avait également ceux qui venaient prospérer pour savoir comment ils peuvent collaborer avec le Syndustricam, afin de mieux adresser leurs produits aux adhérents. C’est surtout le cas des Etablissements de microfinance, ou des développeurs de solutions numériques. Les promoteurs de PME/PMI par contre étaient intéressés par les modalités et les conditions d’adhésion au Syndicat.

    PROSPECTION ET RÉSULTATS OBTENUS

    PROMOTE est un carrefour de rencontre. Le SYNDUSTRICAM s’y est également rendu pour trouver des prospects, notamment les entreprises industrielles pouvant adhérer au groupement. Pour cette édition, l’équipe a pu convertir trois prospects en potentiel adhérents, il s’agit de :

    • Swiss African Premium Beverage (SAPB) exerçant dans le secteur brassicole ;
    • CIM SARL qui excelle dans la fabrication des tôles ;
    • Et Blessing Petroleum pour sa mise en bouteille du gaz.

    La principale difficulté rentrée dans cet exercice est que les interlocuteurs rencontrés dans la plus part des stands visités, ne sont pas les décideurs de l’entreprise. Du coup il est difficile de savoir si l’information remonte jusqu’à ceux-ci. Néanmoins une sensibilisation a été faite sur l’existence du SYNDUSTRICAM et la nécessité d’y adhérer.

    Réunion du Bureau pour le compte du premier trimestre 2024

    Le 13 mars 2024 s’est tenue au siège du Syndicat des Industriels du Cameroun (Syndustricam), la première réunion trimestrielle des membres du bureau de l’année 2024. Convoquée conformément aux Statuts du Syndicat, cette séance a été présidée par M. Samuel NJANGA KONDO NGANDE, Président du Syndustricam.

    Après les salutations d’usage et les vœux du nouvel an adressés aux membres présents, huit (08) points contenus dans l’Agenda ont été abordés.

    Après la présentation officielle du Nouveau Secrétaire Général en la personne de Monsieur KOUETE Vincent, les membres du bureau ont tour à tour échangé sur le suivi des résolutions de la dernière session, les activités du syndicat au cours des derniers mois, les budgets et plans d’actions du Syndicat et la planification de la prochaine Assemblée Générale.

    Concernant activités du syndicat, les sujets suivants ont notamment meublé les travaux :

    • Les sorties du Président lors de divers évènements, audiences et comités ;
    • L’impact de la hausse des prix du carburant à la pompe et son incidence sur les entreprises ;
    • La participation du Syndustricam à Promote 2024 ;
    • Les travaux de l’arrimage de la grille salariale de la Convention Collective Nationale des Industries de Transformation au SMIG de 60 000 FCFA.

    Au regard de son intérêt manifeste, ce dernier point a suscité de nombreuses interventions, notamment pour définir les différentes positions à adopter pour le compte des industries lors de la prochaine session de la Commission Mixte dédiée prévue le vendredi 22 mars au siège du Syndicat à Douala.